À kikwit, plusieurs femmes invitent les femmes nommées ministres à user de leurs compétences

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Après la publication du gouvernement Sama Lukonde, qui compte 27% de femmes le lundi 12 avril, à kikwit, dans la province du Kwango, plusieurs femmes interrogées s’en réjouissent mais elles insistent sur les compétences des femmes nommées ministres.

‹‹ C’est la première fois dans l’histoire de notre pays d’avoir plusieurs femmes dans un gouvernement. Mais cela ne suffit pas. Ces femmes nommées ministres doivent marquer une nette différence par rapport à leurs collègues hommes ››, déclare Viviane Lengelo, présidente du Regroupement des femmes en action pour le développement intégré, une des structure de la société civile de cette ville.

Selon elle, les nommées doivent aussi s’impliquer pour que la corruption cesse dans les établissements scolaires en République Démocratique du Congo.

‹‹ Éduquer une femme, c’est éduquer tout une nation, dit-on. C’est pourquoi ces ministres en qui le président de la République a placé toute sa confiance ne doivent pas demeurer de simples figurantes. Il faut que nous puissions sentir des apports positifs de ces femmes ministres. Surtout celle qui va occuper le ministère de la justice, Rose Mutombo. Elle doit jouer un grand rôle de telle sorte que l’état de droit prôné par le président de la République devienne une réalité ››, souligne Aimée Tiarina, une des femmes leaders dans ce coin. 

Pour elle aucune femme ministre n’a droit à l’erreur.

‹‹ Qu’elles ne se laissent pas manipuler par les hommes. Elles doivent apporter des idées constructives pour sauver ce pays. Nous devons pas regretter le choix du président de la République ›› a ajouté Aimée Tiarina.

De son côté, Ghislaine Lanassa, une autre femme leader, point focal AETA (Agir pour les élections transparentes et apaisées) pour la ville de Kikwit, se réjouit d’abord du taux des femmes ministres dans ce nouveau gouvernement.

‹‹  Au delà de la réjouissance, nous devons un jour réaliser notre rêve qui consiste à avoir une véritable parité Homme-Femme, c’est-a-dire 50-50…ces femmes nommées constituent un défi. Elles ont toutes, comme leurs collègues hommes, de lourdes responsabilités pour répondre aux besoins de la RDC. Elles doivent conjuguer un grand effort pour que le social de la population s’améliore ››, soutient-elle.

Lanassa ajoute également que le fardeau que portent ces femmes à présent est lourd et il faut donc une grande compétence pour réussir.

‹‹ Rendez-nous la justice en République. démocratique du Congo pour que la femme soit restaurée dans ses droits ››, dit Ghislaine Lanassa en s’adressant à Rose Mutombo, nommée ministre de la justice.

Thérèse Kankulu, une des femmes paysannes, veut quant à elle voir un grand changement dans le panier de la ménagère.

Badylon Kawanda Bakiman

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