A 17 ans, ce jeune américain est condamné à perpétuité pour avoir tué sa professeure après avoir reçu une mauvaise note

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Un américain de 17 ans a été condamné à perpétuité après avoir tué sa professeure d’espagnol avec une batte de baseball en 2021, ce après avoir reçu une mauvaise note scolaire.

Le verdict est tombé. Willard Miller, 17 ans, a été condamné jeudi 6 juillet 2023 à la réclusion criminelle à perpétuité, avec une peine de sûreté de 35 ans, après avoir tué sa professeure d’espagnol dans un parc public de l’État de l’Iowa aux États-Unis, fait savoir le média britannique The Mirror.

Avec l’aide de son ami Jeremy GOODALE, il a attaqué à la batte de baseball Nohema GRABER, 66 ans, dans un parc où elle avait l’habitude de se rendre après l’école. Alors âgés de 16 ans, les deux adolescents s’en sont pris à leur professeure qui avait attribué une mauvaise note à Willard MILLER.

Face aux enquêteurs, l’élève a, dans un premier temps, exprimé ses frustrations quant à la façon qu’avait Nohema GRABER d’enseigner l’espagnol et a déploré à quel point sa récente note avait fait baisser sa moyenne.

Il a avoué avoir aidé à planifier et à exécuter le meurtre, mais nie avoir frappé l’enseignante dont le corps a été retrouvé caché sous un tas d’objets, dans un parc. Le juge a indiqué à l’accusé qu’il ne pouvait pas le condamner à perpétuité sans libération conditionnelle compte tenu de son âge et a qualifié son acte de « sinistre et mal », ajoutant qu’il n’avait aucune excuse.

Quelques minutes avant que sa peine ne soit prononcée, Willard MILLER a entamé un discours glaçant, en souriant, avant de s’excuser auprès de sa famille et de celle de la victime :

‹‹ Je suis sincèrement désolé pour la détresse que je vous ai causée et la dévastation que j’ai causée à votre famille. Je me rends compte de l’ampleur de mes actions et je sais que c’était mal, je savais que c’était mal », a-t-il déclaré.

Signalons que les deux adolescents ont avoué avoir préparé le meurtre de l’enseignante pendant deux semaines. Après l’avoir frappée à plusieurs reprises, ils ont caché le corps de la professeure d’espagnol sous une bâche, dans une brouette. Le corps présentait un grave traumatisme crânien au moment où les enquêteurs l’ont vu.

Précieuse Boyo

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