Après le retrait dimanche 21 juillet 2024 de Joe BIDEN de la course à l’élection présidentielle de novembre prochain aux USA, ce dernier a proposé sa vice-présidente Kamala HARRIS comme successeur aux élections présidentielles de novembre 2024.
Kamala HARRIS qui visiblement a accepté cette proposition, espère réussir à remporter l’investiture démocrate pour la présidentielle de novembre en vue de battre Donald TRUMP.
Le Parti démocrate pourrait alors prendre un pari historique avec une candidature de la vice-présidente, qui devra défier sexisme, racisme et un bilan en demi-teinte.
‹‹ Ma toute première décision en tant que candidat du parti en 2020 a été de choisir Kamala Harris comme vice-présidente. Et c’est la meilleure décision que j’ai prise ››, a écrit sur les réseaux sociaux, dimanche 21 juillet, Joe BIDEN, juste après avoir mis fin à sa campagne de réélection.
‹‹ Aujourd’hui, je veux offrir mon soutien total et mon soutien à Kamala pour qu’elle soit la candidate de notre parti cette année ››, a-t-il ajouté.
La vice-présidente des États-Unis d’Amérique a répondu à son supérieur hiérarchique qu’elle compte remporter l’investiture démocrate pour la présidentielle de novembre prochain en vue de battre Donald Trump. Elle a salué « l’acte désintéressé et patriotique » du président démocrate de 81 ans.
‹‹ Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour unifier le Parti démocrate – et unir notre nation – pour battre Donald Trump ››, a-t-elle écrit sur son compte réseau social.
En plus de deux siècles de démocratie, les électeurs américains n’ont élu qu’un seul président noir – Barack Obama en 2008 – et jamais une femme, un bilan qui sème le doute sur la capacité de Kamala HARRIS, à briser ce « plafond de verre » de la politique américaine.
‹‹ Sa race et son sexe seront-ils un problème ? Absolument ››,estime LaTosha Brown, stratège politique et cofondatrice du Black Voters Matter Fund. Autre difficulté : si elle est investie par le camp démocrate pour l’élection du 5 novembre, Kamala HARRIS disposera d’à peine trois mois pour faire campagne et rallier le parti et les donateurs derrière elle.
Née à Oakland, en Californie, de mère indienne et de père jamaïcain, et diplômée de l’université Howard, fondée à Washington pour accueillir les étudiants afro-américains en pleine ségrégation, la vice-présidente a pour cela des atouts.
Âgée de 59 ans, elle est bien plus jeune que Donald Trump, 78 ans. Elle est aussi une figure importante de la défense du droit à l’avortement, une question qui trouve un fort écho auprès des jeunes électeurs et de la base progressiste des démocrates.
Signalons que 46 millions de dollars ont été récoltés pour soutenir la candidate Kamala HARRIS qui a eu également, pour l’instant, le soutien du célèbre couple des démocrates Bill et Hillary Clinton, mais aussi le soutien du gouverneur de Californie, un démocrate qui semblait pourtant être son rival potentiel à la course à la présidentielle.
Grâce NGOMA