C’est l’une des substances les plus consommées par les humains à travers les aliments que cuisinent la plupart des femmes dans le monde. Le sel est, par petite définition un chlore de sodium, une substance sèche, fiable, soluble dans l’eau que l’on extrait dans la mer de sources salées, de mines et dont on se sert surtout pour assaisonner les aliments.

Cependant sa consommation ou présence en excès dans le corps humain, peut être mortelle. C’est ce que fait savoir l’Organisation Mondiale de la Santé via un article détaillé publié sur son site internet. Le premier média des femmes en République Démocratique du Congo, pourelle.info en fait le résumé suivant :

Il a été constaté que la production croissante d’aliments transformés toujours plus nombreux, l’urbanisation rapide et l’évolution des modes de vie modifient les habitudes alimentaires. Les aliments très transformés sont de plus en plus courants et abordables. Les populations du monde entier consomment des aliments plus riches en énergie contenant beaucoup de graisses saturées, d’acide gras , de sucre et de sel. Ce dernier est la principale source de sodium dont la consommation accrue s’associe à l’hypertension et à un risque plus élevé de cardiopathies et d’accidents vasculaires cérébraux.

Dans le même temps, en changeant leurs habitudes alimentaires, les gens consomment moins de fruits, de légumes et de fibres (présentes dans les céréales complètes), qui sont les éléments clés d’une alimentation saine. Les fruits et les légumes contiennent du potassium qui contribue à faire baisser la tension artérielle.

Dans l’alimentation, le sel peut provenir des aliments transformés, soit parce qu’ils sont particulièrement riches en sel (plats préparés, viandes transformées comme le bacon, le jambon et le salami, fromage, produits de grignotage salés, nouilles instantanées, etc.), soit parce qu’ils sont souvent consommés en grandes quantités (comme le pain et les produits céréaliers transformés). Le sel est également ajouté en cours de cuisson (sous forme de bouillon ou de bouillon cubes) ou sur la table (sauce soja, sauce de poisson, sel de table).

Certains fabricants reformulent cependant leurs recettes pour réduire la teneur de leurs produits en sel et les consommateurs devraient lire les étiquettes pour choisir des produits contenant peu de sodium.

Ainsi donc l’OMS recommande à la population mondiale de réduire la consommation de sel de la manière suivante :

• Pour les adultes il est recommandé de consommer moins de 5 grammes (un peu moins d’une cuillère à café) de sel par jour.
• Pour les enfants, il est recommandé d’ajuster à la baisse pour les enfants de 2 à 15 ans la consommation maximum de sel recommandée pour les adultes en fonction des besoins énergétiques par rapport à ceux des adultes. Cette recommandation ne couvre pas la période de l’allaitement exclusif au sein (de 0 à 6 mois), ni celle de l’alimentation complémentaire en plus de l’allaitement au sein (de 6 à 24 mois).

Pour les experts de l’OMS le sel consommé doit être iodé, c’est-à-dire «enrichi» en iode, un composé essentiel pour un développement sain du cerveau du fœtus et du jeune enfant et pour optimiser les fonctions mentales en général.

Il faut donc respecter ces recommandations du gendarme mondiale de la santé afin d’avoir une longue vie et être toujours en bonne santé.

Chanceline Banza

Dave Ngonde

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