Le Tribunal militaire de garnison de Kinshasa/Ngaliema a poursuivi le procès des prisonnières violées lors des événements du 1ᵉʳ au 2 septembre 2024 à la prison centrale de Kinshasa, ex MAKALA. L’audience du mercredi 18 septembre 2024, consacrée au réquisitoire du ministère publique , a été renvoyée au lundi 23 septembre 2024 faute d’expertise médicale et d’accompagnement psychologique des victimes.
« Aujourd’hui le président a demandé l’expertise médicale et l’accompagnement psychologique des victimes pour que la partie civile puisse plaider. Étant donné que ces deux éléments ne sont pas dans le dossier, il nous a renvoyés jusqu’au lundi le temps que les victimes soient consultées », a déclaré Maître Liliane KAMBWIZITU, avocate au barreau de Kinshasa-MATETE pour et membre du collectif des avocates des victimes.
Cette position a aussi été soutenue par les avocats des parties civiles. Pour eux, vu le nombre exorbitant des victimes, un délai de deux semaines serait suffisant pour permettre aux médecins de bien faire le travail.
Rappelons que pendant ces temps, des experts de la MONUSCO, le médecin directeur de l’hopital du Camp Kokolo et les psychologues de la LIZADEL vont examiner les prisonnières violées pour une meilleure prise en charge des victimes et pour mieux établir les faits.
Affaire à suivre !
Christian MUKAYA