La chanteuse francophone la plus écoutée dans le monde est sous le feu des critiques racistes dépuis quelques jours en France. En effet, le “journal du dimanche” (JDD), fait savoir que depuis février dernier et les révélations de L’Express à propos d’un éventuel concert d’Aya NAKAMURA à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, au cours duquel elle pourrait interpréter des chansons d’Édith Piaf, cette option soulève l’indignation d’une partie de la droite. Dans ce contexte, des militants de SOS Racisme ont organisé, le dimanche 24 Mars 2024, un « bal anti-raciste » devant le siège du Rassemblement National, à Paris.
Ceci fut une manière pour cette structure de soutenir Aya NAKAMURA, mais surtout de dénoncer les déclarations de Marine Le Pen. La présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale estime qu’Emmanuel Macron veut «diviser » et « humilier » les Français en choisissant cette artiste pour un tel événement.
« Sa vulgarité » et le fait qu’« elle ne chante pas français » ont été évoqués par Marine Le Pen.
La vingtaine de militants rassemblés le dimanche 24 Mars 2024 ont réalisé un « flash mob » au rythme des musiques de la chanteuse franco-malienne – l’artiste francophone la plus écoutée dans le monde actuellement.
« Y a pas moyen Marine, ici c’est Paris, c’est pas Vichy », affichait une pancarte, reprenant les paroles de « Djadja », l’un des plus gros succès d’Aya NAKAMURA. « Madame Le Pen, la France n’est pas humiliée par les Noirs, elle est humiliée par les racistes », ont aussi arboré les manifestants, nous dit le JDD.
Des militants de l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) étaient également présents «en soutien », d’après le président de l’organisation Samuel LEJOYEUX.
Dave NGONDE