Marine LE PEN a jugé dimanche 7 juillet 2024, à l’issue du second tour des élections législatives qui a placé le Rassemblement national en troisième position, que sa victoire n’était que différée, alors que son parti juge la nouvelle assemblée ingouvernable.
‹‹ La marée monte. Elle n’est pas montée assez haut cette fois-ci, mais elle continue à monter et, par conséquent, notre victoire n’est que différée », a-t-elle déclaré sur TF1.
Et d’ajouter : ‹‹ J’ai trop d’expérience pour être déçue par un résultat où nous doublons notre nombre de députés, faisant du Rassemblement national « le premier parti en termes de sièges ››.
En effet, le parti à la flamme engrange de nouveaux élus, avec 120 à 152 députés, contre 89 en juin 2022, d’après les sondages. Mais il reste derrière le Nouveau Front populaire 172 à 215 députés et le camp macroniste, crédité de 150 à 180 députés, alors que des sondages avant le premier tour lui donnaient la majorité absolue.
Selon le président du Rassemblement National, Jordan BARDELLA, c’est une ‹‹alliance du déshonneur, qui a privé les Français d’une politique de redressement ››.
‹‹ S’il n’y avait pas eu de désistements massifs entre candidats du bloc de gauche et de la majorité sortante, nous aurions eu la majorité absolue ››, a assuré Marine LE PEN, dénonçant des « manoeuvres » devant des journalistes.
‹‹ Le Rassemblement national incarne plus que jamais la seule alternance ››, a ajouté Jordan BARDELLA, promettant que son parti ne tomberait dans « aucune compromission politicienne ».
‹‹ Emmanuel Macron va gérer maintenant la situation qu’il a imposée aux Français avec la gauche, en réalité sous tutelle de l’extrême gauche, en tête, Je ne sais pas comment il va faire ››, a conclu Marine LE PEN, une des opposantes de poids dans la politique française depuis plus d’une décennie.
Grâce NGOMA