Reporter Sans Frontière a publié récemment un rapport indiquant que les journalistes les plus exposées sont celles qui sont spécialistes des droits des femmes et celles qui s’occupent de la politique et du sport.
Sur 112 pays où des journalistes ont été interrogés, 40 ont été signalés comme étant dangereux pour les journalistes femmes, qui sont confrontées à des violences sexistes et sexuelles.
Ce rapport de Reporters sans frontières (RSF) intitulé «Le journalisme face au sexisme» révèle l’étendue des risques de violences sexistes et sexuelles auxquels sont confrontées les femmes journalistes, et leur impact sur l’information.
Dans ce document, RSF précise que le journalisme s’avère parfois un métier dangereux. Mais être femme journaliste signifie souvent cumuler un double risque,en plus des dangers inhérents à la profession, d’être exposée à des violences sexistes ou sexuelles.
Le danger ne guette pas seulement sur les terrains classiques de reportage ou les nouveaux terrains virtuels, sur Internet et les réseaux sociaux, mais aussi là où elles devraient être à l’abri, c’est-à-dire dans leur rédaction, précise ce rapport.
Ces formes de violences sont encore plus graves dans les pays sous-développés où les journalistes sont mal payés.
RSF invite les professionnelles des médias à dénoncer les cas de violences sexistes ou sexuelles qu’elles subissent de la part de leurs sources d’informations ou proches.
Jemima Lungambi