L’entrepreneur Malou NZUZI face à Pourelle.info : La Directrice Générale de “Coaching Service Business” parle des services fournis par son entreprise

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C’est une femme à plusieurs casquettes qui a ouvert les portes de son domicile au média Pourelle.info pour une interview sur son entreprise et sur l’entrepreneuriat féminin. Malou NZUZI est une citoyenne congolaise ayant passé la grande partie de sa vie au pays de l’érable ( Canada ) et qui est rentrée en République Démocratique du Congo pour notamment apporter sa pierre à la construction du Grand Congo.

Cette dernière est Directrice Générale de Coaching Service Business, CSB en sigle, une entreprise qui œuvre dans le domaine de la formation professionnelle.

Pourquoi avoir ciblé ce domaine ? Depuis quand existe cette entreprise? Quel est le public cible? Ce sont là les quelques questions sur lesquelles nous avons échangé avec l’entrepreneure Malou NZUZI.

POURELLE.INFO: Parlez-nous de CSB et pourquoi seulement une entreprise dans le domaine de la formation professionnelle ?

Malou NZUZI : CSB existe depuis 2016, quand je suis revenue à Kinshasa, j’ai remarqué un manque assez important en terme de service payant, de suivi au niveau de management dans pas mal d’entreprises. Et je me suis dit pourquoi ne pas ouvrir une boîte qui pourrait apporter des solutions à ces problèmes. C’est pourquoi en 2016 j’ai décidé de lancer Coaching Service Business( CSB ), une entreprise qui s’occupe essentiellement de la formation en compétences managériales et nous faisons également des conseils en développement des organisations et conseils en DRH.

POURELLE.INFO: Que visez-vous dans ce secteur de la formation ? 

Malou NZUZI : Pour moi la formation est la base, c’est par là qu’on acquiert les compétences. La formation qu’elle soit faite de façon traditionnelle, c’est-à-dire à l’école ou sur le tas, dans tous les cas, il faut bien apprendre le métier avant de le pratiquer sur le terrain. Il est toujours essentiel pour moi de donner les outils qu’il faut pour aider afin que chaque personne qui se trouve un emploi puisse finalement, au travers de son expertise et de ses compétences, évoluer dans sa carrière. Ça a toujours été mon leitmotiv. On peut avoir tous les éléments technologiques à notre disposition, mais à un moment donné l’homme est irremplaçable, et cet homme là doit être outillé, doit aiguiser ses compétences. Les pratiques d’affaires évoluent énormément et rapidement, le monde est petit. C’est pourquoi il faut être tout le temps à niveau, quelque soit le secteur d’activité que nous occupons.  C’est la raison pour laquelle j’ai estimé que la formation était l’une des voies de développement du Congo,  également pour toutes les entreprises avec lesquelles nous avons eu à travailler.

P.I : Est-ce vous gagnez de l’argent dans ce secteur ou vous le faites seulement par passion ?

M.NZ. : D’abord je me suis lancée parce que c’est une passion, et aussi parce qu’il faut avoir l’argent, car je suis une femme d’affaires, mais les deux sont liés, nous pratiquons une passion et c’est au travers de cette passion qu’on a l’argent.

P.I : Est -ce facile d’être cheffe d’entreprise quand on est femme et surtout qu’on est en RDC ? 

M. NZ. : Etre femme c’est passable, sous d’autres cieux c’est pas un problème, pour le Congo, l’aspect culturel joue quand même pas mal dans l’évolution de la femme. Mais je pense que les femmes ne manifestent pas assez le leadership comme les hommes ici en RDC. On ne va pas tout mettre sur le dos des hommes. C’est aussi la faute des femmes congolaises. Pour l’homme on se limite à son côté pourvoyeur culturellement parlant, autant qu’il donne l’argent à la maison tout va bien. Les autres tâches reviennent à la femme qui occupe dans ce cas plusieurs fonctions peu importe le secteur professionnel dans lequel elle se retrouve.

P.I : Comment voyez vous votre entreprise dans cinq ans ou dix ans ? 

M. NZ. : Je la vois être incontournable dans le secteur de la formation continue, de la formation professionnelle; transformer les compétences du métier des congolais, être présente dans tous les secteurs d’activité et être une référence. Quand on pense formation il faut qu’on pense CSB. C’est vraiment sur cela que je me situe et j’y travaille chaque jour avec mon équipe.

POURELLE. INFO: Pourquoi un client devrait-il choisir seulement CSB ? Qu’y a-t-il de particulier ?

Malou NZUZI : L’expérience client. En général, nous avons toujours bien accueilli les gens qui sont passés chez nous, ils ont bien expérimenté la formation CSB et nous avons bien fait le suivi pour plusieurs entreprises. Et aussi la qualité de nos formations, de nos prestataires, et surtout notre façon de prendre soin des clients qui nous font l’honneur. Ceci ne peut que faire choisir CSB.

POURELLE.INFO: Quel est le message que vous pouvez donner aux femmes qui se focalisent sur les préjugés du Congo, en pensant notamment que la femme est faite seulement pour le ménage ? 

Malou NZUZI : Déjà je voudrais souligner qu’il y’a deux Congo. Il y a le Congo qui accepte la femme dans le milieu professionnel, le milieu des affaires et le Congo traditionnel. Ces jeunes filles là doivent savoir ce qu’elles veulent, connaître leurs valeurs et avoir la capacité de prouver ce qu’elles valent, d’où la raison pour laquelle la formation est l’une des voies, parce qu’il faut s’assurer d’acquérir les compétences qu’il faut pour bien s’imposer dans la société. Il faut aussi savoir faire preuve de leadership.

POURELLE.INFO: Comment voyez vous la femme congolaise d’aujourd’hui à celle d’il y a 30 ans ? 

Malou NZUZI : Je pense que l’évolution n’est pas toujours positive ou négative, il y a les deux. Pour le négatif, le fait de vouloir avancer au niveau professionnel et aller vite, on oublie la place qu’on occupe dans la famille, et pour le positif, la femme commence à comprendre qu’elle ne se résume pas seulement à la famille, qu’elle a aussi la possibilité de donner beaucoup plus à la société. Et je pense avec le temps l’équilibre s’imposera de soi.

Malou NZUZI, Directrice Générale de CSB depuis 2016, est diplômée à la HEC de Montréal au Canada en Gestion profil marketing, et a à son actif plus de 15 ans d’expérience multidisciplinaire en coordination marketing et de projets, formation et perfectionnement des talents.

Malou NZUZI est aussi membre de :

– La Chambre de Commerce, Industrie et Services du Canada en RDC (CCISC) où elle occupe le poste de présidente de la Commission Service aux entreprises,

– du Comité Professionnel pour les Formations (CPF), un organe de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) au sein duquel elle est Vice-Présidente,

– La Commission Nationale de Certification Professionnelle (CNCP).

Pour tout contact veuillez écrire à :

www.malou.nzuzi@agence-csb.net

www.agence-csb.net

Dave NGONDE

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