Accueil Le Grand Entretien L’entrepreneure Malou NZUZI face à Pourelle.info : la Directrice Général de « Coaching Service Business » parle des services fournis par son entreprise.

L’entrepreneure Malou NZUZI face à Pourelle.info : la Directrice Général de « Coaching Service Business » parle des services fournis par son entreprise.

La problématique de création d’entreprise est souvent au cœur des débats sur les ambitions des uns et des autres en se lançant dans ce domaine. Pour certains il suffit de posséder une grosse somme d’argent pour ouvrir une entreprise et revêtir de la casquette d’entrepreneur. Alors que pour certains autres, le tout se joue au niveau de l’idée que l’on se fait de la société dans laquelle on évolue ou de la volonté d’aider cette dernière à évoluer.

Cette question a conduit média Pourelle.info à un entretien avec Madame Malou NZUZI, une femme à plusieurs casquettes.

Cette femme dynamique d’origine congolaise a passé la grande partie de sa vie au pays de l’érable (Canada) et, est rentrée en République Démocratique du Congo pour notamment apporter sa pierre à la construction du Grand Congo en créant son entreprise Coaching Service Business (AGENCE CSB) dont elle assume la fonction de Directrice Générale.

Elle est diplômée de la prestigieuse école de commerce, HEC Montréal au Canada en Gestion profil marketing, et a à son actif plus de 15 ans d’expérience multidisciplinaire en coordination marketing et de projets, formation et perfectionnement des talents.

Malou NZUZI est aussi :

– Vice-Présidente du pôle formation de la Commission Nationale Sociale et Employabilité et du Comité Professionnel pour les Formations (CPF), au sein de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) 

– Membre de la Commission Nationale de Certification Professionnelle (CNCP), qui est une commission qui rassemble les acteurs du secteur privé et tous les ministères qui offre des services de formation. L’objectif de ladite commission étant de valider les compétences et connaissances liées à un métier précis selon les recommandations d’une branche professionnelle.

Pourquoi avoir ciblé ce domaine ? Depuis quand existe cette entreprise ? Quel est le public cible ? Ce sont là les quelques questions sur lesquelles nous avons échangé avec l’entrepreneure Malou NZUZI.

POURELLE.INFO : Parlez-nous de CSB et pourquoi seulement une entreprise dans le domaine de la formation professionnelle.

M.NZ. : Agence CSB n’offre pas que des services de formation. Nous faisons également du conseil RH et en développement des organisations.

Pour répondre à la question, lorsque j’étais en mission de consultance dans des entreprises, j’ai constaté comme beaucoup, qu’il y avait une inadéquation entre les compétences attendues par l’entreprise, le client et la qualité du travail rendu. Les raisons sont diverses mais être à niveau, quel que soit le secteur d’activité que nous occupons est essentiel.  C’est la raison pour laquelle j’ai estimé que comme la formation est une des voies pour garantir la compétitivité des entreprises et donc du développement du Congo, je devrais me lancer dans ce secteur d’activité.

P.I : Est-ce que vous gagnez de l’argent dans ce secteur où vous le faites seulement par passion ?

M.NZ. : D’abord je me suis lancée parce que la formation est une passion. Le fait de savoir que je contribue via les formations à l’avancement de carrière d’une personne, à aider quelqu’un à être meilleur dans son travail est un énorme plaisir. 

Ensuite bien -sûr, je décide de vivre de cette passion et de gagner de l’argent car je suis une femme d’affaires, donc les deux sont liés, nous pratiquons une passion et c’est au travers de cette passion qu’on fait de l’argent.

P.I : Est -ce facile d’être cheffe d’entreprise quand on est femme et surtout qu’on est en RDC ? 

M. NZ. : Sous d’autres cieux, être cheffe d’entreprise n’est pas un problème ou plutôt c’est passable.  Pour le Congo, les cheffes d’entreprise font encore face à de nombreux obstacles et stéréotypes profondément enracinés qui entravent leur parcours, sur le plan culturel. On exige beaucoup de la femme. Elle doit être une superwoman au travail et à la maison. 

Pour l’homme on se limite à son côté pourvoyeur culturellement parlant, autant qu’il donne l’argent à la maison tout va bien. Les autres tâches reviennent à la femme, sans oublier le défi de la maternité et ce, peu importe le secteur professionnel dans lequel elle se retrouve et les exigences qui sont rattachées à sa casquette de cheffe d’entreprise. L’équilibre famille travail est un must qui nous concerne tous, hommes et femmes.

Cependant, paradoxalement je pense aussi qu’en milieu professionnel, la sous-représentation des femmes dans les postes de leadership et dans les secteurs clés de l’économie est en partie due au fait que les femmes ne manifestent pas assez de leadership comme les hommes. C’est un constat que je tire des missions de consultations et de séances de coaching professionnel que je tiens. On ne va pas tout mettre sur le dos des hommes. Il ne faut pas attendre que ce qu’on veut nous soit servi sur un plateau d’argent. C’est à la femme entrepreneure congolaise de faire tomber ces barrières pour libérer tout le potentiel économique et social dont elle est capable. Et les opportunités ne manquent pas. 

L’entrepreneuriat féminin en RDC est un catalyseur puissant pour l’égalité des genres et la transformation sociale.

P.I : Comment voyez-vous votre entreprise dans cinq ans ou dix ans ? 

M. NZ. : Je la vois être incontournable dans le secteur de la formation continue, de la formation professionnelle ; devenir une référence lorsque l’on pense développement des compétences managériales et être présente dans tous les secteurs d’activité. Quand on pense formation il faut qu’on pense CSB. C’est vraiment sur cela que je me situe et j’y travaille chaque jour avec mon équipe.

Pour tout contact veuillez écrire à :

www.malou.nzuzi@agence-csb.net

www.agence-csb.net

Dave NGONDE

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