Les règles sont une période assez importante chez la femme et la jeune fille.
La partie intime de la femme est un petit bijou de technologie, entierement autonettoyant. Elle a la capacité naturelle d’expulser les saletés et de lutter contre les mauvaises bactéries pour éviter leur prolifération.
Contacté par Pourelle.info, premier média de femme en RDC, le Docteur Dags NUMBI médecin-spécialiste des Cliniques universitaires de Kinshasa, estime que pendant cette période, il y a certaines habitudes et éducation à suivre à la lettre et à mettre en pratique.
Il indique que le droit à l’autonomie corporelle est fondamental. La possibilité de s’occuper correctement de son corps pendant les règles, est une partie essentielle de cette liberté fondamentale ainsi une mauvaise santé et hygiène menstruelle entrave les droits fondamentaux des femmes, des filles et de toutes les personnes menstruées, notamment leur droit au travail et à la scolarité. Cela aggrave aussi les inégalités sociales et économiques.
Il a profit de micro de votre rédaction pour prodiguer les bons gestes de toilette intime à adopter pendant ses menstrues. Pour lui, durant cette période les femmes ou les filles doivent toujours avoir de l’eau et du savon pour se laver, aussi souvent que nécessaire. Avoir aussi des protections menstruelles pour recueillir le sang autant que nécessaire et de disposer des installations fonctionnelles pour utiliser, jeter ou nettoyer les protections menstruelles.
Le Dr DAGS NUMBI précise qu’il est important de vous essuyer avec du papier toilette de l’avant vers l’arrière c’est-à-dire de la vulve vers l’anus pour éviter de développer des cystites.
Il recommande également de ne pas porter de vêtement et de sous-vêtements trop serré pendant ses règles, pour éviter les frottements, les irritations et les démangeaisons.
Le Dr DAGS NUMBI renchérit en demandant aux filles et aux femmes de plus utiliser les sous-vêtements en coton qui est votre meilleur allié. “Les matières synthétiques sont à éviter au maximum pendant vos menstrues”, conclut-il.
Il souhaite aussi que les filles aient accès aux services de santé et à une éducation complète sur la sexualité et à I’hygiène menstruelle.
Germaine BAKAMBANA