Les organisations féminines plaident pour la prise en charge de l’hygiène menstruelle de la femme l’Etat

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Le ministère du Genre,  Femme et enfant avec l’appui de ONU FEMMES RDC a organisé ce mardi 28 mai, une matinée de plaidoirie à l’occasion de la Journée Mondiale de l’hygiène menstruelle. 

Il était question de remettre le plaidoyer sur l’hygiène menstruelle à Mireille MASANGU BIBI MULOKO, la ministre sortante du Genre, Famille et Enfants.

Dorcas BWALELO présidente du caucus des jeunes femmes leaders AWLN/RDC a rappelé que la JM de l’hygiène menstruelle est une occasion de sensibiliser la population sur les réalités concernant le corps féminin et briser les tabous qui entourent les menstruations afin d’agir pour une santé inclusive.

Elle a également souligné que le corps de la femme demeure non seulement un tabou empêchant ainsi les réalités vécues par plus de la moitié de la population qu’il s’agisse des menstruations, de fausses couches et de la ménopause, cela fait l’objet d’un silence.

Pour Océane WANITA SALEEBY Ceo de WANITA SARL et Présidente de l’ONG “NITA Engagement”, des millions des femmes et jeunes filles en RDC n’ont pas accès aux installations sanitaires adéquates et aux produits menstruels de qualités et cela entraîne des conséquences sur leurs santé, éducation et leur bien-être. Elle demande au gouvernement de réglementer la santé menstruelle afin de garantir un accès aux installations sanitaires gratuites, dignes et inclusives, de placer les produits d’hygiène au même titre que les produits de première nécessité. Mais aussi, de mettre en place la distribution de produits d’hygiène gratuite pour les élèves, étudiantes et dans les camps des déplacés.

Aimée MATUNGULU représentante du représentant pays de “ONU Femmes” estime que l’hygiène menstruelle est un droit à la santé et les menstruations font partie intégrante de la femme et de  la jeune fille, malheureusement souvent une fille sur deux soit 52% des filles utilisent généralement un morceau de pagne pendant leurs menstruations selon une étude de l’UNICEF.

Plusieurs femmes de la société civile responsables des structures qui luttent dans le domaine de l’hygiène menstruelle, ont pris part à cette matinée. 

Christelle LABU

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