Forum pour Elles : À quand une loi contre les violences conjugales en RDC ?

41D49650-526E-434A-8103-B652B802EB59

Partager:

Le forum Pour Elles a tenue un débat en ligne ce mardi 16 Mars entre les grandes figures de la scène politique congolaise et les femmes et hommes qui font partie de ce groupe autour de l’absence d’une loi sur les violences conjugales et domestiques en RDC.

Un débat lancé dans ce groupe par Maguy Mbuku, Directrice générale du média en ligne Pourelle.info. 

Le cas de  la violence domestique, y compris la violence conjugale nécessite une attention très particulière dans la mesure où plusieurs femmes en sont victimes tous les jours d’où la raison de cet échange.

Au cours de ce débat, certaines femmes ont exprimé leurs avis sur ce vide juridique qui existe depuis longtemps en RDC et dont on parle peu.

Pour  Sandrine Lusamba, coordonnatrice de SOFEPADI (Solidarité Féminine pour la Paix et le Développement Intégral), la situation de la Violence Domestique y compris la violence conjugale est un fait qui nécessite une attention particulière. La violence domestique qui, exacerbée par le confinement devra être réglementée car, plusieurs femmes en sont victimes mais butées à une réglementation qui n’est pas claire en cette matière. Tantôt assimilée aux coups et blessures, le législateur ne s’est pas prononcé sur cette violence qui a lieu dans la sphère familiale, relève-t-elle.

De son côté  Mimi MOPUNGA membre du CAFCO ( Cadre permanent de concertation de la femme congolaise), les femmes doivent se lever pour poursuivre l’initiative de l’AVIFEM qui avait constaté que les cas de violences domestiques étaient élevés et avait prit l’initiative de saisir les autorités compétentes pour qu’il y ait une loi qui puisse protéger ces femmes victimes des violences domestiques.

Beaucoup d’autres femmes se sont exprimées au cours de ce débat pour dénoncer ces violences conjugales et domestiques mais aussi pour demander la révision de la loi sur les violences sexuelles, soutenant que les autres types des violences doivent être intégrées dans ladite loi pour assurer la sécurité des victimes qui subissent tous les jours.

La loi sur les violences sexuelles, comme on l’appelle, interdit notamment le viol et les autres formes d’agressions sexuelles, le harcèlement sexuel, l’esclavagisme sexuel, les mariages forcés, les mutilations sexuelles, la transmission volontaire de maladies sexuellement transmissibles, les relations sexuelles avec des mineures (enfants âgés de moins de 18 ans) et les grossesses forcées.

Tel que constaté, la loi sur les violences sexuelles ne traite pas de la question liée aux violences domestiques et conjugales, d’où la question de sa révision pour permettre à toutes les victimes de se sentir protégées et en sécurité.

Olivier Mukengeshayi

Mots clés :

Partager:

Articles similaires

Laisser un commentaire

Solverwp- WordPress Theme and Plugin