Focus sur Amina Ngabo Aminatha, une passionnée du Café

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Elle est une passionnée du café depuis son jeune âge. Elle c’est la Congolaise Amina Ngabo Aminata. Cette dernière fait savoir qu’elle a d’étroites relations avec les principaux acteurs dans les différentes zones de production du café produit en République Démocratique du Congo. Il s’agit notamment du Kivu où on cultive le café Arabica, le Kongo-Central (bas fleuve) et l’Équateur où l’on produit le café Robusta.

Pour développer cette passion et apporter de la valeur dans la chaîne de production en différentes régions productrices de café, Amina Ngabo Aminatha et son équipe ont effectué il y a quelques jours une descente dans cette partie de la RDC, en plein milieu de la forêt équatoriale dans le territoire de Bolomba, pour apprendre plus sur ce qui se fait et élargir leur réseau en palpant  du doigt les problèmes du terrain.

Au cours de cette descente Amina Ngabo et son équipe ont constaté une faible production du cafe dans la province de l’équateur par rapport à ce qu’il produisait dans l’ancien temps, et aujourd’hui elle a besoin de redynamiser la filière par la sensibilisation des acteurs de ce domaine. 

«Une chose qui peut encourager les caféiculteurs sur le renouvellements des activités agricoles dans cette entité», affirme Amina Ngabo.

La faible productivité de champs de café actuellement exploités comparativement aux potentialités de la province est dûe principalement aux problèmes d’infrastructures routières quasiment inexistantes. Les axes routiers impraticables ne permettent pas l’accès aux marchés et l’évacuation des produits récoltés.

‹‹ Cette situation a créé le découragement voire la déception chez les producteurs car elle les empêchent de pouvoir produire encore davantage et valoriser la culture du café robusta. Et comme conséquence, cela a engendré le sous développement dans ce coin, tout devient difficile à acquérir ››, a déploré Amina.

Cette dernière poursuit en faisant savoir que la culture du café Robusta est encore moins considéré par la population congolaise, alors que c’est du bon café qui mérite d’être traité avec soin et Amour, comme c’est le cas pour l’arabica.

« Les champs sont presque abandonnés, c’est ce qui a fait baisser la production et la qualité qui n’est plus appropriée », c’est ce qu’a dit cette ingénieure Agronome et contrôle qualité, après avoir testé le cafe de l’Equateur.

Amina Ngabo Aminahta fait savoir qu’il est temps pour les Congolais de savoir que le Robusta c’est bon et c’est l’avenir du café. Cette dernière suggère à tous les caféiculteurs, exportateurs et amateurs du café en République Démocratique du Congo de s’intéresser à la culture du café dans le Territoire de Bolomba, qui regorge d’énormes potentiels mais qui sont presque oubliés.

En outre elle exhorte les uns et les autres à ne pas se focaliser que dans certains coins du pays, mais aussi à visiter la province de l’Equateur qui est aussi un grand site.

« Je suggère aux autorités de penser à aménager les routes qui vont à Bolomba, car notre souci est de faire renaître la production de café en RDC telle que c’était le cas vers les années 1960, ce qui pourrait contribuer au relèvement de notre économie. Il faut donc pour cela encourager le développement de ce secteur ensuite le connecter aux caféiculteurs sur le marché international, enfin d’améliorer la quantité, la qualité et la valeur de notre café sur le marché mondial ››, a-t-elle martelé.

Étant Ingénieure Agronome en contrôle qualité, Amina Ngabo Aminahta a déjà commencé à échanger avec certains caféiculteurs sur la bonne pratique agricole dans le but de faire une bonne productivité d’un robusta de qualité.

Dave Ngonde

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