Femmes maltraitées à la prison de Makala: ‹‹ Rien d’alarmant ››, estime André Lite, ministre des Droits Humains

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Suite à la vidéo ayant circulé sur les réseaux sociaux et publiée par votre média, faisant état de maltraitances des femmes détenues au centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa,CPRK , André Lite Asebea, ministre des Droits Humains au gouvernement central de la RDC, a fait une descente ce mardi 6 avril 2021 , pour s’enquérir de la situation.

Après sa visite qui l’a conduit dans le pavillon des femmes de ce lieu de détention, André Lite a pu avoir une idée de la situation générale de ces compatriotes femmes. Devant la presse,il a déclaré ceci :

‹‹ Le calme y règne. On a profité de cette descente circonstantielle pour encourager ces femmes à faire preuve de courage, surtout parvenir à changer leurs comportements en vue d’espérer des libérations conditionnelles, du moins pour celles qui sont éligibles à ce régime ››.

Le ministre des Droits Humains n’a pas seulement visité cette maison pénitentiaire des femmes, mais il s’est aussi entretenu avec elles afin d’écouter leurs doléances. Concernant la suite à donner à ces allégations André Lite n’est pas resté aphone :

‹‹ Nous allons constituer une Commission d’enquête qui devra, sans délai, apporter la lumière par rapport à ces allégations. Ensuite, nous allons naturellement juger de l’opportunité d’en référer au Parquet pour des poursuites judiciaires ››

A-t-il dit.

Toutefois, il a indiqué qu’au stade actuel, il est difficile de confirmer ou d’infirmer quoi que ce soit.

Cependant certaines sources confirment que les femmes détenues qui arrivent à la prison centrale de Makala sont obligées de payer 100$ (70$ pour l’administration et 30 pour la gouvernante) afin d’être logées. Au cas contraire, elles sont torturées au pavillon 9 par la gouvernante « Floride« .

Olivier Mukengeshayi

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