Face aux problèmes de la jeunesse féminine congolaise, l’avocate Dahlia TSHILANDA en appelle à l’implication de l’État et des associations

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De nos jours, la jeunesse féminine congolaise fait face à plusieurs problèmes qui exigent des solutions. Ces problèmes sont multiples entre autres la prostitution des filles qui manquent de moyens financiers, le chômage et bien d’autres choses.

Dans cette optique le premier média des femmes en République Démocratique du Congo, PourElle.info a échangé avec Maître Dahlia TSHILANDA, femme politique, avocate de profession et militante des droits des femmes et égalité genre sur des éventuelles solutions à ces problèmes qui rongent la jeunesse féminine.

POURELLE.INFO: Maître Dahlia TSHILANDA en tant qu’avocate et militante, quel est votre combat au sein de la société congolaise ?

Dahlia TSHILANDA : Le combat dans lequel nous sommes engagés est de soutenir le parcours de la femme et de tout ce qui l’environne dans son ensemble. Nous pronons au travers de notre structure la protection des femmes, leurs droits et même l’éducation de la femme. Vous savez la femme aujourd’hui est au centre de la société. Nous nous battons pour que la femme soit consciente de ses droits et devoirs, qu’elle soit libre et indépendante de comprendre quel est réellement son rôle et de nous apporter aussi sa pierre à l’édifice de la construction de la société.

POURELLE.INFO: Vous êtes jeune, quels sont les maux qui rongent la jeunesse congolaise actuelle ?

Dahlia TSHILANDA : Aujourd’hui la jeunesse congolaise, la jeunesse féminine plus particulièrement se retrouve livrée à elle-même, en voyant comment notre société peine à décoller sur le plan économique, et cela affecte plusieurs foyers, plusieurs familles. Aujourd’hui parmi les maux qui rongent la jeunesse féminine il y’a d’abord la dépravation des mœurs qui est aussi une conséquence du chômage, de la pauvreté et même de la dépendance financière. Voilà pourquoi il est important pour nous les structures d’encadrer effectivement la jeunesse, et dans ce domaine où je travaille, nous soulignons l’impact de voir les filles travailler, entreprendre et pouvoir être libre.

POURELLE.INFO : Votre combat c’est la protection des droits de la femme, en quoi consiste votre lutte ?

Dahlia TSHILANDA : Il y’a beaucoup des jeunes filles qui regrettent certains actes qu’elles ont posés pour obtenir un petit 20$, un 10.000 Francs congolais et tout ça. En tant que militante j’estime qu’il faudrait que les associations et l’État même puissent s’impliquer d’abord pour que nous puissions relever le défi et pourquoi pas demain compter sur ces jeunes femmes qui bien sûr ont toujours une valeur à apporter à la nation. Il faudrait aussi apprendre à ces jeunes filles de ne pas se laisser influencer par les rêves que les réseaux sociaux veulent leur montrer.

POURELLE.INFO : Quel est votre apport en tant que jeune femme avocate pour relever les défis face aux problèmes des jeunes ?

Dahlia TSHILANDA : De ma propre expérience, déjà je travaille beaucoup avec les jeunes, j’ai autour de moi une équipe de jeunes. Je rappelle ici que j’ai même été candidate aux dernières élections de 2023 et j’ai eu beaucoup de soutien des jeunes et des filles qui m’ont appuyé. Au sein de notre structure nous avons des programmes d’accompagnement, d’encadrement des jeunes filles sur divers domaines, celles qui veulent entreprendre, apprendre et veulent se former dans un secteur donné, nous nous en occupons.

Pour chuter, maître Dahlia TSHILANDA, femme dynamique qui cordonne une Fondation au nom de Aequitas, une structure qui milite en faveur des droits des femmes et des enfants a profité de l’occasion pour exprimer sa joie de voir que les jeunes filles ont compris qu’il est grand temps de pouvoir compter que sur soi-même en commençant par être indépendantes et en mettant en avant leurs compétences.

Germaine BAKAMBANA

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