Pour aider à améliorer l’accès aux moyens de subsistance et aux infrastructures socio-économiques des communautés vulnérables en RDC, la Banque mondiale a approuvé ce lundi 14 juin un décaissement de 250 millions de dollars américains en faveur du projet de la stabilisation de l’est de la RDC pour la paix ( STEP 3 ).
Selon Jean-Christophe Carret, directeur des opérations de la banque mondiale pour la RDC, le Burundi, l’Angola et le Sao-Tomé et Principe, ce nouveau financement offre une occasion unique d’investir dans le capital humain de manière intégrée, en englobant éducation, santé et protection sociale pour garantir le bien-être des réfugiés et des communautés d’accueil.
‹‹ En complément de son modèle réussi de filets sociaux, le projet tirera parti de sa réputation, de son expérience et de ses ressources pour répondre aux besoins en infrastructures sociales dans les communautés vulnérables en augmentant l’accès aux services de santé et en renforçant le dialogue politique sur l’intégration des réfugiés dans les systèmes nationaux ››, a-t-il dit.
Ce financement accordé par l’association de développement international ( IDA ) pour STEP 3 vise à apporter un soutien supplémentaire au gouvernement de la RDC pour faire face aux effets combinés de la crise de la covid-19 et d’un nouvel afflux de réfugiés.
STEP est le principal instrument de protection sociale que la banque mondiale utilise pour répondre aux crises qui se chevauchent en RDC.
Depuis son démarrage en 2014, le projet a permis de réhabiliter plus de 870 infrastructures communautaires, de doter 45000 ménages de technologies agro-pastorales améliorés et le renforcement des capacités de près de 5000 membres des comités locaux de développement. Il a également offert des opportunités de travail aux personnes vulnérables en leur fournissant plus de 1,3 millions de jours de travail temporaire.
Dave Ngonde