Départ de la MONUSCO du Sud-Kivu : Les femmes politiques et activistes saluent et encouragent le gouvernement à plus d’actions 

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Alors que les Casques bleus concentrent désormais leurs opérations au Nord-Kivu et en Ituri, après s’être désengagés du Sud-Kivu, conformément au plan convenu entre la RDC et l’ONU, les femmes politiques et de la société civile approchées par la rédaction de Pourelle. info, saluent ce départ et en appellent au renforcement des Forces Armées Congolaises.

Selon Anne Marie MAKOMBO, présidente ai du parti LIDEC, la MONUSCO a contribué à l’insécurité durant son mandat et s’estime très heureuse du départ de cette organisation qui vient en Afrique précisément en RDC avec des idées derrière la tête :

‹‹ La MONUSCO a fait des décennies au Congo et je dirais qu’elle a contribué et accentué l’insécurité dans le pays. Nous savons que la MONUSCO a joué un mauvais rôle dans le pays et partout en Afrique. Je suis très contente qu’elle s’en aille , maintenant nous devons travailler nous même et voir comment nous allons restaurer la paix dans notre pays ››, a-t-elle affirmé.

Pour sa part, Bibiane TAKAISI, présidente de la synergie de la jeune fille, activiste des droits des femmes, salue ce départ de la MONUSCO au Sud-Kivu et encourage le gouvernement pour cette mesure étant donné que le bilan de la MONUSCO en plus de 20 ans sur le sol congolais laisse à désirer :

‹‹ Nous savons que la MONUSCO était sur le sol congolais avec une mission bien précise, 20 ans après, quel est le bilan en ce qui concerne la sécurisation des citoyens et de leurs biens?

Les tueries continuent, les femmes sont toujours violées, la population n’a toujours pas la paix voulu. Ils ont échoué dans leurs missions, je ne trouve plus leur importance sur le sol congolais. D’où, nous devons faire confiance à nos forces armées qui sont capables, les FARDC doivent être accompagnées et équipées pour la sécurisation de notre pays ››, a-t-elle martelé.

Point de vue partagé par Rita POLA, présidente de la “Fondation Femme victorieuse”. D’après elle, la MONUSCO a failli à sa mission par conséquent, elle devait quitter le sol congolais :

‹‹ Regarder aujourd’hui, il n’y a pas toujours la paix alors que le rôle de la MONUSCO était le maintien de la paix dans notre pays.Les femmes, les jeunes filles sont toujours victimes des actes de barbarie et de violences liées aux conflits armés. Je pense que notre armée est forte, elle va relever le défi pour que la paix règne. Lorsque nous cesserons de compter sur qui que ce soit, nous serons plus responsables ››, a dit Rita POLA.

Par la même occasion, Ketsia KIMPIOKA, présidente de l’ONGD « la Jeunesse Acteur du Développement Durable », estime qu’après le départ de la MONUSCO au Sud-Kivu, chaque acteur dans son domaine, doit participer à  cette lutte pour apporter la paix en RDC :

‹‹ La situation sécuritaire dans notre pays est un domaine très sensible. En effet, sa superficie et ses richesses rendent sa gestion fastidieuse. Nous ne pouvons pas nous vanter d’avoir la solution miracle à la guerre en RDC. Chaque acteur à son niveau se doit d’être participatif dans cette lutte qui nous touche tous d’une manière directe ou indirecte. Nous ne pouvons pas rester insensible à ce fléau qui a déjà fait énormément de victimes. Je profite de ce moment pour adresser mes condoléances les plus attristées aux familles des victimes et mon soutien à toutes les victimes physiques et psychologiques de cette guerre ››, a fait savoir Ketsia KIMPIOKA.

Christian MUKAYA

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