C’est à l’hôtel Sultani que s’est clôturé le 16 juin dernier l’atelier de validation des avants projets de lois sur l’entrepreneuriat, les start-up et l’artisanat.
Cet atelier était accompagné par le Projet d’Appui au Développement des Micro, Petites et Moyennes Entreprises , en sigle PADMPME, qui est un programme d’appui que le gouvernement de la RDC a mis en place pour promouvoir les initiatives économiques des opérateurs de cette catégorie, dans le cadre de la stratégie nationale pour le développement des petites et moyennes entreprises.
Au cours de cette journée de clôture, plusieurs propositions ont été faites pour doter ces secteurs d’un cadre légal qui pourrait les accompagner et les réguler.
Prenant la parole, le représentant du ministre d’Etat en charge des Petites et Moyennes Entreprises, Eustache Muhanzi Mubembe empêché, lisant le discours de ce dernier, a remercié tous les participants ayant prit part à cet atelier de validation.
‹‹ C’est avec une entière satisfaction que j’ai constaté votre pleine implication dans l’amélioration de ces textes qui sont appelés à devenir des instruments majeurs pour la promotion de nos micros, petites et moyennes entreprises congolaises. Vos observations pertinantes et vos commentaires avisés ont apporté un enrichissement significatif à cette oeuvre qui nous est désormais commune. Je tiens donc, à féliciter et à remercier chacun et chacune d’entre vous, pour votre sens d’éveil, de responsabilité et de patriotisme ››, a-t-il dit.
De son côté et en sa qualité de consultant de PADMPME, Charles-Mugagga Mushizi Bashushana a tenu à féliciter les participants et s’est dit fière du travail accompli.
‹‹ Je félicite la qualité de l’assistance, les participants ont été choisis parmi les meilleurs experts du domaine, ce qui a donné lieu aussi à un haut de débat et aujourd’hui la République peut se féliciter de disposer de deux avants projets de lois qualitatif sur lesquels probablement le gouvernement et le parlement n’auront pas beaucoup à redire parce que les textes ont été passés au peigne fin pour répondre au plus grand desiderata, peut-être même dans le moindre détail sur certaines questions dans le domaine de l’entrepreneuriat et de l’artisanat ››, a t-il déclaré.
Charles Mugagga recommande néanmoins au gouvernement de s’atteler à l’examination rapide de ces textes et de les renvoyer au parlement pour leurs votes, puis promulgation rapide auprès du chef de l’État afin de faire face au vide juridique qui caractérise le domaine de l’entrepreneuriat et le domaine de l’artisanat car ce sont des lois qui permettront d’encadrer ces deux secteurs mais aussi de les aider à se développer et contribuer à booster ce secteur pour l’enrichissement et le développement de l’État.
Patricia Maïsha, présidente du Consortium des Réseaux des Femmes Congolaises, COREFEC en sigle, a parlé elle d’une grande satisfaction et d’une grande avancée.
‹‹ C’est un sentiment de joie pour moi d’avoir pris part à ces assises parce que cela a permis de comprendre combien l’État est impliqué pour promouvoir l’entrepreneuriat et l’artisanat dans notre pays, et nous avons aussi eu à émettre nos avis, nos propositions par rapport à ces avants projets de lois pour que l’approche de l’entrepreneuriat féminin soit pris en compte et surtout l’encadrement dans le domaine de l’artisanat ››, a t-elle dit.
Pour Patricia Maïsha, le fait que le gouvernement soit impliqué à mettre un cadre légal pour encadrer un groupe qui était marginalisé dans la société est une bonne chose et le bilan s’annonce positif.
Olivier Mukengeshayi