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Sans casse, ni tirs à balles réelles ou encore gaz lacrymogènes, la police nationale congolaise a placé des barricades pour empêcher les leaders de l’opposition et les manifestants d’arriver devant la centrale électorale. C’était le jeudi 25 mai 2023 lors du sit-in programmé par Martin FAYULU, Moïse KATUMBI, Matata PONYO et Delly SESSANGA.
Dena LUKUNKU Joseline de la ligue des jeunes du parti Envol de Delly SESSANGA informe que les femmes de l’opposition sont très déterminées à aller jusqu’au bout:
“ Nous, femmes de l’opposition de quatre partis politiques à l’initiative de ce mouvement, nous sommes déterminées à rester débout pour dire non aux élections chaotiques en gestation et , nous n’allons pas laisser nos hommes se battre seuls, nous allons être avec eux au front en première ligne pour réclamer ce qui nous est de droit. Parce que, organiser de mauvaises élections bascule à la mauvaise gouvernance. Les conséquences sont plus sociales » a dit Dena LUKUNKU, vice-présidente du parti envol.
Pour elle, la recomposition de la Ceni s’impose afin que celle-ci soit libre :
“Nous ne sommes pas prêtes à baisser les bras, nous voulons la recomposition de la CENI, parce qu’aujourd’hui, elle est comparée à un groupe tribal. Nous ne voulons plus de cette manigance qui continue à s’accentuer pour que les élections connaissent des tricheries. Nous voulons être rassuré de l’organisation de bonnes élections et cela passe par la recomposition de la Ceni. Nous ne sommes pas prêtes à baisser les bras. S’il faut que nous venions dîner et souper devant la ceni, nous allons le faire. Nous reviendrons ici chaque jeudi jusqu’à avoir gain de cause” a-t-elle dit.
Repoussés par la Police Nationale Congolaise, les opposants ont décidé désormais de revenir tous les jeudis en sit-in devant le siège de la CENI pour dénoncer ce qu’ils qualifient de processus électoral chaotique.
Une pression que la centrale électorale devra gérer.
Christian Mukaya
