Sextape Élèves Collège Saint Georges : «C’est un scandale, et j’en suis choquée ›› affirme Gisèle Tshilengi

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L’affaire des sextapes des élèves de Kinshasa, particulièrement ceux du collège Saint Georges de Kintambo, fait le bruit depuis le début de cette semaine et fait réagir les femmes Leaders de Kinshasa. Gisèle Tshilengi, en sa qualité de mère et présidente de l’association des anciens élèves du Complexe Scolaire Les Loupiots, dit être choquée et scandalisée, de voir les élèves faire une telle chose et cela en groupe, sans gêne peur ni gêne :
‹‹ À cet âge là c’est un scandale que des élèves fassent des telles choses, c’est une faiblesse au niveau des familles, des écoles et de l’État. Ce sont des enfants qu’il faudrait encadrer, soigner, traiter car en principe à cet âge là, les enfants sont censés être innocents ››, dit elle.

Pour cette entrepreneure et Femme politique, le fait que les enfants de cet âge commettent un tel acte, signifie donc qu’il y a un souci psychologique et il faut interpeller leurs encadreurs :
‹‹ Ce sont aussi les parents qui ont des problèmes. Et si ces enfants le font cela signifie que leurs petits frères aussi. Au vu de la vitesse de l’internet. Les frères ont vu, les tantes ont vu et donc comprenez la suite ››, a-t-elle dit.

Gisèle Tshilengi impute la responsabilité de ces actes aux familles qui se sont déresponsabilisées selon elle :
‹‹ Les femmes laissent totalement la formation des élèves aux écoles en oubliant qu’il y a une base d’abord dans les familles. Les parents laissent les enfants évoluer librement, et ces derniers sont tournés vers les réseaux sociaux avec les méfaits que vous connaissez ››, poursuit elle.

Cette dernière demande aux responsables de l’établissement scolaire concernée de convoquer les parents de ces élèves afin de trouver la motivation des agissements de leurs enfants. Gisèle Tshilengi souhaite également l’interpellation du bourgmestre de leur commune car, selon elle, cela signifie que ce sont des ébats qui se font certainement dans ce périmètre. Gisèle tshilengi souhaite également l’interpellation du ministre de l’EPST Tony Mwaba Kazadi en sa qualité de ministre de l’éducation. Cette dernière dit être contre leur exclusion mais plutôt pour un encadrement psychologique et une orientation des éducateurs.

Dave Ngonde

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