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Des réactions sont enregistrées à travers les médias après le lancement officiel par le Président de la République Démocratique du Congo Félix TSHISEKEDI TSHILOMBO de la gratuité de l’accompagnement des femmes enceinte à Kinshasa ainsi que la gratuité des premiers soins pour les nouveau-nés, cela dans les hôpitaux publics.
Le premier média des femmes en RDC a tendu son micro à la femme politique Gisèle TSHILENGI,professeure et présidente de l’ONG FAITES LES FEMMES. Cette dernière salue cette initiative qu’elle juge louable de de la part du Chef de l’État Félix TSHISEKEDI TSHILOMBO :
‹‹ C’est un combat que nous avons commencé depuis plusieurs années avec notamment madame Grâce MBONGI UMEK que je salue en passant. C’est un aboutissement qui m’encourage et me donne de la joie, mais j’attire l’attention de nos mamans et jeunes filles, qu’elles ne se mettent pas en tête l’idée de procréer chaque année parce que l’accouchement est devenu gratuit. Gratuité de la maternité oui, mais l’éducation et le fait d’élever cet enfant ne seront pas gratuits. Il ne faut pas mettre en difficulté les papas à la maison. Il ne faut pas oublier qu’après la naissance il faut élever et scolariser ces enfants. Donc, attention, pas de grossesses chaque année ››, a-t-elle dit.
Gisèle TSHILENGI botte en touche les propos de ceux qui disent que Félix TSHISEKEDI TSHILOMBO a lancé cette initiative en cette période de l’année avec un calcul électoral. Elle affirme que le Chef de l’État congolais avait commencé ce combat et en parlait déjà en 2017-2018 lorsqu’il n’était pas encore à la tête du pays.
Et à propos de ceux qui disent dans les réseaux sociaux que la maternité gratuite est bien mais qu’il fallait d’abord créer des emplois et augmenter les salaires de ceux qui travaillent afin de bien élever ces enfants qui vont naître, Gisèle TSHILENGI estime que créer de l’emploi ne doit pas être seulement une obligation pour le Président Félix TSHISEKEDI TSHILOMBO mais aussi pour le reste de la population et notamment les leaders politiques et autres personnalités publiques congolaises.
‹‹ Nous avons dans ce pays beaucoup d’églises, beaucoup de partis politiques et je me dis si je suis élue députée nationale, je vais faire voter une loi qui va obliger les nouvelles églises et les nouveaux partis politiques à créer des entreprises avant leur lancement, nous montrer qu’ils ont du personnel. Et même pour les églises et partis politiques déjà existants on va leur exiger d’avoir un quota d’entreprises ››, a-t-elle dit.
Pour Gisèle TSHILENGI cela va aider non seulement les futures autorités de la République Démocratique du Congo et notamment les chefs d’États qui viendront, mais aussi la population elle-même.
Pour ce qui est de l’augmentation des salaires et avoir des sociétés, Gisèle TSHILENGI affirme que c’est tout le monde qui doit mettre la main à la patte.
Dave NGONDE
