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Les députés et sénateurs, au Parlement Congolais, ont repris le chemin de l’hémicycle ce 15 septembre 2022.
A l’Assemblée Nationale, le Président Christophe Mboso a souligné que la priorité sera accordée à l’examen et au vote de la loi de finances, exercice 2023, qu’il revient au gouvernement de déposer dans les délais requis par la Constitution et la Loi du 13 Juillet 2011,relative aux finances publiques.
En plus, le président de l’Assemblée Nationale a, dans son discours inaugural de la session de septembre, pointé du doigt, le président rwandais Paul Kagame, « comme l’axe du mal africain » , causant l’insécurité dans la partie orientale de la RDC : « …Partant du Rapport du Groupe des Experts des Nations Unies et de ce que notre gouvernement ne cesse de répéter, il n’est un secret pour personne que le Rwanda apporte son soutien militaire et logistique aux activités des groupes armés et terroristes du M23 dans la déstabilisation de la Partie Est de la RDC ».
Par ailleurs, Christophe Mboso a condamné les injures des opposants. Il a attiré l’attention à l’usage abusif de la liberté d’expression , qui peut déboucher sur la commission de certaines infractions.
Au même moment, les membres des organisations de défense des droits de l’homme , avec des banderoles, ont marché aux alentours de l’hémicycle pour attirer l’attention des députés sur le dossier de la CNDH, Commission Nationale des Droits de l’Homme. Ces membres, unis comme un seul homme, exigent que cette question soit non seulement inscrite à l’ordre du jour, mais aussi et surtout traitée en plénière, pour entériner les nouveaux membres de cette Commission Nationale des Droits de l’Homme, préalablement désignés par leurs différentes structures.
Parlant au nom de ces Organisations de défense de droits de l’homme, Rose Kamwanya, Présidente de l’Ong Carrefour des Femmes de l’Action lève -toi et brille, CAFEM/ALTB, pense qu’ « il est anormal de constater le glissement avec les anciens membres de la CNDH. Les nouveaux membres, étant déjà désignés depuis longtemps, pourquoi les députés traînent les pas pour les entériner ».
Les membres des Organisations de défense des droits de l’homme en RDC, appellent les députés à inscrire et à vider cette question, à cette session de Septembre 2022.
Rappelons que le dossier de nouveaux membres devant siéger à la Commission Nationale des Droits de l’Homme , a été déposé sur la table du Président de l’Assemblée Nationale Christophe Mboso depuis l’année passée, soit 2021, et la question, malgré qu’elle a été inscrite dans le calendrier des matières à traiter, a été apparemment jeté dans les oubliettes.
Jean Pierre Katenda
