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Les femmes congolaises se sont réunies autour d’une table ronde pour la paix à Kinshasa, sous l’égide du ministère du genre, famille et enfants, et les réseaux des femmes leaders Africains en RDC, AWLN en sigle, grâce à l’appui financier de l’Onu femmes.
Sensibiliser les femmes pour la construction de la paix, rechercher des abris pour la prise en compte du genre dans le Programme de Désarmement, Démobilisation, Relèvement Communautaire et Stabilisation, assurer le partage institutionnel de la mise en place d’un mécanisme de dialogue permanent entre les femmes et les jeunes filles sur la paix en RDC, et promouvoir l’autonomisation des femmes, tels sont les objectifs de cette table ronde.
« Quand les femmes parlent, les armes se taisent », c’est le thème abordé lors de ses échanges.
La secrétaire générale du Ministère du Genre Esther Kamuanya, qui a ouvert cette table ronde au nom de Gisèle Ndaya Ministre du genre empêchée a souligné que la RDC a besoin d’une paix durable, mais ce n’est possible que si les femmes participent pleinement au processus politique de paix durable au même titre que les hommes.
La Coordonnatrice nationale de AWLN a de son côté indiqué que cette table ronde est motivée parce que les femmes leaders ne veulent plus rester indifférentes face aux conflits armés. « il est difficile pour nous femmes de rester indifférente en tant que femmes leaders , aux conflits armés et leurs conséquences sur l’économie, la politique, l’environnement et le social dans l’ensemble de notre pays, il est temps que les armes se taisent» a-t-elle dit.
Marie-louise Mwange a ajouté que les femmes ne sont pas associées aux négociations de paix. «Entant que femme, nous avons décidé de nous inviter nous même à la table de négociation, de réfléchir ensemble sur la paix en République Démocratique du Congo autour d’une table, c’est la table des femmes pour la paix.» conclut-elle.
Le représentant de l’Onu femmes Adama a mis en exergue le travail des femmes dans le processus de paix. Il a précisé que « le travail des femmes dans le processus de paix, et de réfléchir sur la nécessité d’un dialogue intergénérationnel pour engager les jeunes filles dans le dit processus ».
La deuxième partie a été animée par 4 femmes dont Annie Matundu, Annie Modi, Catherine Odimba et Carine Kanku.
Annie Modi a mis un accent sur l’expérience de Nairobi en disant que les femmes sont plus appelées pour se présenter comme victimes, mais pas comme médiatrices de paix.
Cette première journée a pris fin après l’exposé de la feuille de route pour plus de participation des femmes à la construction de la paix en RDC élaboré par les femmes déléguées aux consultations.
150 participants ont pris part à l’ouverture de cette table ronde des femmes pour la paix, qui va se clôturer ce vendredi 23 décembre 2022.
Grâce Ngoma
