Précarité des jeunes en Afrique : Chantal YELU MULOP a organisé une conférence régionale sur l’agenda jeunesse, paix et sécurité

Chantal-Yelu-Mulop

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Le Conseil de Sécurité des Nations-Unies a, à l’unanimité, à l’occasion de la 75e séance, adopté en date du 9 décembre 2015, la Résolution 2250 sur les Jeunes, la Paix et la Sécurité. Cette Résolution est venue répondre aux questions majeures des jeunes à travers le monde.

Et parmi ces questions diversifiées à travers le monde, il y a entre autres, la criminalité, l’extrémisme violent, le chômage, la manipulation politique, la haine tribale, etc. II a donc été laissé aux Etats membres de trouver des réponses à ces questions afin de faire des jeunes, des acteurs de changement. Pour y arriver, les Etats doivent impliquer certains acteurs étatiques et non étatiques pour la mise en œuvre effective de la résolution 2250.

À ce jour, seul le Nigéria et la République Démocratique du Congo, ont adopté leurs Plans d’Actions Nationaux de mise en œuvre de la Résolution 2250 et la République Démocratique du Congo a déjà enregistré des avancées très significatives sur la question en mettant en place un mécanisme institutionnel de mise en œuvre de cet instrument juridique de grande portée pour la jeunesse.

À cet égard, vu la recrudescence de la situation de précarité dans laquelle vivent les jeunes à travers le monde en général et en Afrique en particulier, la Coordination du Service Spécialisé du Chef de l’Etat en charge de la Jeunesse, lutte contre les violences faites à la femme et la traite des personnes, dirigée par Chantal YELU MULOP a trouvé opportun d’organiser une conférence régionale de haut niveau sur l’agenda Jeunesse, Paix et Sécurité, à l’occasion de la commémoration de la Journée Internationale de la Paix, édition 2023 à Kinshasa, afin de partager les expériences avec d’autres nations et d’autres acteurs de la région, pour mieux domestiquer ladite résolution. L’événement a eu lieu le mercredi 2 août et jeudi 3 août 2023.

Ces travaux de deux jours ont eu pour finalité majeure de solliciter l’adhésion des autres Etats et acteurs régionaux, à l’implémentation active de l’agenda Jeunesse, Paix et Sécurité dans leurs pays respectifs et au besoin, mettre sur pied des mécanismes nationaux de régulation de la résolution 2250.

Ce fut également une opportunité de mettre sur pied une dynamique continentale de monitoring des actions menées en matière de l’agenda jeunesse, paix et sécurité, afin de fédérer ensemble les énergies pour le bien de la jeunesse entière. Ces travaux ont été sanctionnés par la mise sur pied d’un cadre de concertation régional de mise en œuvre de la résolution 2250, lequel sera une dynamique qui permettra aux acteurs régionaux de se réunir une fois l’an, pour évaluer l’état des lieux des avancées pour mieux poursuivre la lutte.

Cette dynamique sera installée par voie élective, suivi d’une adoption de charte devant la conduire. Elle aura un(e) président (e), son adjoint (e), un(e) rapporteur(e), deux secrétaires et deux chargés de communication.

Son objectif général est de Promouvoir l’appropriation de la mise en œuvre de la Résolution 2250, sur « Jeune, Paix et Sécurité » au niveau continental et régional, afin de faire des jeunes, des acteurs incontournables pour restauration de la paix dans le monde. Et plus spécifiquement créer un espace pour l’échange d’expériences avec les autres délégués des pays ayant réalisé des progrès dans la mise en œuvre de la Résolution 2250, renforcer les capacités des acteurs régionaux travaillant sur l’agenda Jeunesse, Paix et Sécurité, faciliter le plaidoyer pour l’adoption d’un Plan d’action régional de la Résolution 2250, dégager les forces, les faiblesses et opportunités de la mise en œuvre de l’agenda “Jeunesse, Paix et Sécurité » au niveau africain, faciliter le réseautage des acteurs évoluant dans le même secteur, afin de construire un travail en synergie.

Cette activité a été marquée par la présence des acteurs ayant une forte expérience dans le domaine en provenance des pays ayant déjà évolué en matière de la résolution susmentionnée à savoir, le Burundi, le Kenya, le Nigéria, la République Centre Africaine, le Congo, le Togo et la Cote d’Ivoire ainsi que le Tchad (8 pays au total). Étaient également associées à ces travaux, les organisations régionales-ayant dans leur actif le service ou département paix et sécurité à savoir : Les NU, l’UA, la CIRGL et la CEAC. D’autres agences du système des Nations-Unies seront mises à contribution pour soutenir la réussite des travaux à savoir : l’UNFPA, la MONUSCO, le PNUD, le CORDAID, le BCNUDH.

Daiana MANKONGA

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