Pour être sur la liste des candidats, certaines femmes sont victimes de ‹‹ marchandage sexuel ››

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Dans une Interview accordée à nos confrères de sphinxRDC, les femmes leaders ont dénoncé, les amalgames qu’elles observent dans certains partis politiques où les noms des femmes sont retirés sur les listes des candidats aux prochaines élections prévues en décembre 2023 en République Démocratique du Congo.

Une révélation faite par la Secrétaire générale de la structure « Deut-Fondation ››, Gisèle-Jennifer DIANZENZA, qui a tiré la sonnette d’alarme. D’après elle, l’électorat féminin n’a pas été trop encouragé durant les années précédentes car les femmes avaient souvent été exploitées par les chefs des partis politiques avant de les propulser. Ce qui est toujours le cas en cette période des dépôts de candidature, selon Gisèle- Jennifer DIANZENZA : 

« Nous déplorons ce qui se passe dans certains partis politiques qui continuent à exploiter la femme. Cette dernière est conditionnée pour aller aux élections. Elle doit livrer son corps pour avoir un siège. Avec de telles pratiques, la femme congolaise ne peut jamais se lever réellement et devenir une nouvelle femme politique, non ! C’est une utopie. Il faudrait que les partis politiques encouragent plus la femme congolaise sans la conditionner, car elle est potentiellement capable de faire de la politique. Malheureusement, l’échiquier qu’on nous présente ne lui permet pas de se positionner », a-t-elle dénoncé.

Selon ses propos, plusieurs femmes n’ont pas les moyens financiers pour répondre à toutes les exigences des élections. Le salaire de la femme congolaise ne lui permet pas de faire face seule aux élections.

Gisèle-Jenifer DIANZENZA a souligné qu’il y a une dynamique d’anciennes candidates malheureuses aux élections passées qui s’est mise en place pour encourager les femmes candidates à affronter les élections. Ces femmes ont décidé de se regrouper pour défendre la cause des femmes et propulser les femmes candidates aux élections de 2023 en cours. Grâce à la MONUSCO, la Fondation Carter et d’autres partenaires, ces femmes reçoivent des encouragements suivis des séances de renforcement des capacités axées sur la promotion de la science et la recherche des technologies durables ; l’appui à l’éducation ; la formation qualifiante et continue des femmes.

Christian MUKAYA

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