Phénomène enfant de la rue: Bernis MAYAMONA appelle les filles à un éveil de conscience.

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A Kinshasa,  capitale et ville province de la République Démocratique du Congo, le phénomène enfants de la rue fait partie des problèmes qui constituent des sujets de réflexion chez pas mal des citoyens congolais. C’est le cas notamment de Bernis MAYAMONA,  avocate et présidente de l’association “donnons sens à la vie”.

Pour elle, le Phénomène enfants de la rue est une triste réalité ! Rien qu’à voir les endroits inappropriés où ces jeunes, plus particulièrement les filles passent la nuit, on se sentirait mal à leur place. Chose étonnante, ces dernières préfèrent rester dans ces conditions plutôt que de se mettre à l’abri dans des ONG ou orphelinats.

Elle indique qu’il y aurait même de ces organisations qui se portent volontaires en les approchant afin de les remettre sur le droit chemin, malheureusement, il y a toujours bon nombre de ces filles qui s’y opposent et campent à leur position,  celle de rester dans la rue.

Bernis MAYAMONA ajoutera que, certaines évoquent comme raison que leurs familles les ont rejeté et les autres disent vouloir gagner plus d’argent pour subvenir à leurs besoins. Leurs parents n’ayant pas assez de moyens, elles ont opté pour vivre en indépendantes tout en mendiant. Ces filles indiquent aussi que, les orphelinats ne peuvent pas subvenir totalement à leurs besoins parce qu’ils se retrouvent eux aussi parfois en difficultés d’approvisionnement en produits de première nécessité.

La jeune avocate relève un point qui pour elle s’avère important, l’état a une grande part de responsabilité dans cette problématique. Car, il manque simplement de volonté politique pour donner des solutions.

A ce problème, Bernis MAYAMONA estime que la meilleure solution ne peut provenir que de ces filles elles-mêmes. Elles peuvent prendre une décision pour mettre fin à leurs souffrances. Puisqu’il ya des structures appropriées pour les prendre en charge. Bien que n’ayant pas tout ce qu’il faut pour satisfaire aux moindres de leurs besoins, elles peuvent leur assurer un bon encadrement,  leur offrir des formations liées aux travaux manuels pour leur permettre de devenir un jour des femmes responsables et indépendantes. D’où, elles doivent simplement accepter d’intégrer ces structures.

Bernis MAYAMONA a chuté par demander à toutes les filles qui sont encore dans leurs familles mais qui se retrouvent dans des situations difficiles, de ne point envier les autres, d’accepter le peu qu’elles reçoivent de leurs parents pour ne pas être un jour animé par ce sentiment de fuir la maison. L’envie est parmi les causes qui font qu’on retrouve les enfants ou les jeunes dans la rue. Enfin, elle demande à toutes ces structures et ONG qui s’occupent plus particulièrement des filles, d’organiser des débats ouverts pour les laisser s’exprimer,  dire ce qui les rongent afin de parvenir à des solutions adéquates.

Précieuse Boyo

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