« Les parents doivent apprendre à faire confiance à leurs filles qui quittent le toit parental sans être mariée », estime Bernis MAYAMONA 

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Une femme qui n’est pas mariée peut-elle quitter le toit parental pour aller louer seule une maison ? Cette question qui fait parfois débat dans les sociétés africaines modernes a été posée à Bernis MAYAMONA,  jeune avocate congolaise.

Pour elle, une femme déjà mature et majeure peut quitter la maison familiale. Déjà à partir de 25 ans il faut commencer à y penser, et surtout si cette personne a un travail rémunéré , elle n’est plus obligée de rester vivre dans la maison familiale :

‹‹ C’est seulement ici en Afrique que vous verrez une femme de 30 ans ou plus habiter dans la maison familiale, même quand elle gagne de l’argent. Cela sous prétexte que les gens vont la prendre pour une moins sérieuse et surtout les hommes vont la prendre pour une fille pute si elle quittait la maison familiale sans pour autant être mariée ››, a regretté Bernis MAYAMONA.

Cette dernière souligne qu’à cause de tous ces jugements, la femme préfère rester dans la maison parentale jusqu’à ce que son prince charmant vienne la ‹‹ délivrer ››. Selon Bernis MAYAMONA il ya même celles qui préfèrent rester vivre longtemps dans la maison familiale et prendre certaines responsabilités comme acheter la provision et autres choses, tout ça par peur de se prendre soi-même en charge.

‹‹ Je ne dirais pas que c’est mauvais, mais personnellement, je trouve que ça dépend d’une famille à une autre et de l’éducation de chacun. Dans certaines familles c’est tout à fait normal, très normal même de voir une fille devenir indépendante et les parents en sont fiers même, mais dans d’autres familles c’est une catastrophe que leur fille quitte la maison pour aller habiter seule ››, a-t-elle dit.

Bernis MAYAMONA a conclu ses propos en donnant le conseil suivant aux parents : ‹‹ Les parents doivent apprendre à faire confiance à leurs enfants et à les éduquer de manière à les rendre indépendantes un jour et ils doivent accepter le fait que les enfants vont grandir et les quitter un jour avec ou sans mariage ››.

Elle a aussi regretté et martelé sur le fait qu’il y a la société qui juge mal ces femmes en les traitant de tous les mots possibles parce qu’elles habitent seules, tout en ignorant que la fille qui habite seule peut être plus sérieuse, consciencieuse par rapport à celle qui habite encore chez les parents.

Précieuse BOYO

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