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C’est un terme qui est parfois mal compris, une expression qui est parfois interprétée à tort et à travers : SOUMISSION et FEMMES SOYEZ SOUMISES.
Ces deux concepts font parfois débat dans nos sociétés modernes lorsqu’il s’agit de les faire appliquer voire imposer à la gent féminine. De quoi se poser la question de savoir si la soumission d’une femme envers son mari ou compagnon en amour fait d’elle un être faible à tel point que cela devienne un prétexte pour l’homme de lui marcher dessus ?
Cette question a été posée à Bernis MAYAMONA, jeune femme congolaise, avocate et activiste des droits humains et notamment des droits des femmes.
Pour Bernis MAYAMONA, la soumission d’une femme envers son mari ne fait pas d’elle un être faible puisque en tant que chrétien, Dieu appelle la femme à la soumission et l’homme à aimer sa femme.
‹‹ Une femme est soumise à l’homme qui lui montre son amour. Parce que la soumission n’est pas une obligation ni une loi établie dans un mariage. On manifeste la soumission par rapport à ce qu’on reçoit de notre mari. Et celle-ci ne doit absolument pas être prise comme une faiblesse ni une arme ou un prétexte que le mari doit commencer à utiliser pour marcher sur la femme ››, a dit Bernis MAYAMONA.
Pour elle, cette position de femme soumise doit plutôt réjouir l’homme, lui pousser à beaucoup plus l’aimer et la chérir. Parce que c’est un honneur pour l’homme qui a une femme qui respecte ses principes et qui le respecte, car il ne faut pas oublier qu’il y a sur Terre des femmes très imposantes qui bafouent la soumission envers les hommes, qui ne respectent pas les principes de leurs compagnons et qui se comportent de façon à être au même niveau que l’homme.
Bernis MAYAMONA conclut en affirmant que la femme est naturellement soumise, il suffit que le mari comprenne le vrai sens de ce mot et fasse sa part de responsabilité avec amour.
Précieuse BOYO
1 thought on “‹‹ La soumission de la femme envers l’homme ne doit pas être un prétexte pour que l’homme lui marche dessus ››, dixit l’activiste Bernis MAYAMONA”
La subordination de la femme à son mari, mythe ou réalité ? Réaction de Zacharie Bilenge Mwadi aux propos du maître Bernis Mayamona
La soumission de la femme à l’homme tout comme celle de l’homme à la femme est d’ordre organisationnelle. En tant qu’organisation, le mariage se définit comme un ensemble d’êtres humains gouvernés par des principes (c’est pourquoi on parle de l’institution du mariage), observant une certaine hiérarchie, dotés des relations interpersonnelles, avec des ressources appropriées pour atteindre un certain objectif. Dans cette optique, Il devient intelligible que le bon fonctionnement d’une institution requière un chef dont les ordres s’exécutent par les subalternes. L’égalité dans toute institution n’exclut pas l’hypothèse d’un leader à son sommet. Cependant, être dirigeant d’une organisation ne confère en aucune manière à son leader le pouvoir d’empiéter sur les droits de ses subordonnés. Le faire constituerait une transgression de la loi. La subordination de la femme à l’homme n’est pas toujours linéaire ou statique comme tu le confirmes. Bien au contraire, elle est dynamique. Si La république du Congo où tu vis est une société hautement patrilinéaire, la domination de la femme par l’homme pourrait être la norme. Le revers de la médaille semble être aussi vrai dans la sphère anglosaxonne où la femme chapote le toit conjugal. Qu’importe le régime matrimonial qu’adopte une société, la certitude est que chaque organisation se doit un chef pour son bienêtre. Tels son les mobiles qui justifient la soumission de la femme à l’homme, et vice-versa.
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Dans cette affiche, tes arguments et la qualité de la langue française ne reflètent ni ton niveau d’études ni ton statut d’avocat. Dans le futur, je te conseillerai de formuler des arguments fondés sur des observations systématiques. Evite de faire référence à des idéologies qui sont teintées des considérations subjectives. Fais un effort pour utiliser le Français standard tout en évitant le langage vulgaire.
Ton compatriote Zacharie Bilenge Mwadi