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Plaintes et colère, contestations et indignations des femmes au lendemain de la publication des résultats des élections législatives nationales et provinciales .
Qu’en est-il de la participation de la femme lors des élections de 2023 ? Est-ce que les droits de cette dernière ont été respectés ? Toutes ces questions ont fait l’objet d’une journée d’évaluation-postélectorale le vendredi 9 février 2024 à Kinshasa avec les femmes candidates réunies comme un seul homme au sein de la Plate-forme Femmes Leaders et Visions Politiques « FLVP », qui encadre les femmes de toutes les tendances politiques confondues.
Pour la cause de la femme, cette plate-forme via cette rencontre, avait comme but, de recueillir les expériences, les plaintes des différentes candidates en vue de préparer un plaidoyer auprès des décideurs pour améliorer la participation politique de la femme pour le reste du processus électoral et des postes nominatifs.
Au cours de cette journée, la situation du respect des droits de la femme pendant la campagne électorale a été abordé par la première intervenante, Charlotte SONGUE-PRISO, du Bureau conjoint des Nations-Unies aux Droits de l’Homme, qui a rappellé quelques droits fondamentaux reconnus à la femme notamment le droit à l’information, l’éducation, le droit politique mais aussi le droit de revendication.
Pour sa part, Marie Claire KAZAL, experte en élection et genre, est revenue sur l’autonomisation des femmes politiques. Elle leur a notamment demandé de mettre en tête que “l’argent des autres n’est pas votre argent” tout en motivant l’assistance à avoir une vision claire de la politique, à cela elle a motivé les femmes à l’entreprenariat, gage d’une autonomisation financière.
Se basant sur son expérience, Giselle NDAYA, a partagé son parcours en tant que ministre honoraire du Genre, Famille et Enfant. Elle a motivé les femmes politiques à avoir des ambitions claires d’accéder au pouvoir, à cela garder des valeurs et surtout à être au service de la population qu’elle a appelé “la base”.
Signalons qu’au sortir des échanges et partages d’expériences , ces femmes politiques de tout bord ont formulé quelques récommandations: récolter toutes les difficultés des femmes et en faire un manuel en 4 langues, mettre en place un programme d’éducation civique sur les médias sur les difficultés rencontrées par les femmes afin de creer un font pour l’autonomisation de la femme, ce en vue de préparer la femme aux prochaines élections et aux postes nominatifs. Une photo de famille a clôturé cette journée qui a permis aux candidates “expérimentées” de se décharger et de partager leurs expériences.
Christian MUKAYA
