Participante à la Conférence de la CEEAC au Gabon : Nathalie Kambala motivée à relever les défis liés aux violences basées sur le genre

Nathalie-Kambala

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La conférence des ministres en charge du genre et de la promotion de la femme des pays membres de la CEEAC ( Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale ) élargie aux organisations de la société civile s’est tenue du 25 au 27 mai 2023 à Libreville au Gabon. Une première dans cette sous-région.

Parmi les panelistes de ces assises, la congolaise Nathalie KAMBALA présidente de la FMMDI y a pris part.

Centrée sous le thème « Bâtir en Afrique Centrale un Agenda Commun pour la Promotion des Droits des Femmes et leur Autonomisation », celle-ci a eu lieu sous le haut patronage de Sylvia BONGO Ondimba, Première Dame du Gabon.

La première journée du 25 mai a été ouverte par le discours prononcé par la première dame du Gabon, Sylvia BONGO Ondimba, et a été ponctuée de plusieurs sessions notamment :

  • Le fonctionnement des mécanismes institutionnels nationaux destinés à favoriser la promotion de la femme ;
  • Le segment ministériel ;
  • Bâtir une vision régionale et un agenda commun portant sur le renforcement de l’indice de développement humain des femmes de la région : État des lieux de la région,  diagnostic et cause profonde ;
  • Dialogue inclusif entre les ministres, les partenaires et la société civile pour l’accompagnement à la mise en œuvre des priorités de l’agenda commun en Afrique Centrale.

Lors de cette journée, l’activiste Nathalie KAMBALA ayant représenté la RDC a partagé son expérience en tant que femme congolaise en martelant sur les violences sexuelles basée sur le genre.

«Les violences sexuelles sont des problématiques universelles. Et la société civile est un partenaire incontournable dans la lutte contre les violences sexuelles basées sur le genre. Nous sommes certes de la société civile, mais nous ne devons pas oublier qu’il y a beaucoup de défis à relèver dans le cas des violences basées sur le genre. Beaucoup de problématiques dont l’application des lois, l’accès à la justice, la prise en charge de ces violences et aussi la problématique de bousculer les normes socio-culturelles. C’est à partir de ces normes socio-culturelles et des croyances religieuses que nous avons senti qu’il y avait un goulot d’étranglement dans la lutte contre les violences sexuelles. Ça n’a rien à avoir avec la guerre, ni avec la pauvreté mais on vit avec tous les jours. C’est ainsi que nous voulions toucher le Congo par les normes en allant vers les leaders communautaires et les leaders religieux ››, a-t-elle dit.

Signalons que cette conférence a également connu la participation des responsables d’administration, des membres du corps diplomatique, du président de la commission de CEEAC, des membres du gouvernement du Gabon, des présidents des corps constitués, du premier ministre gabonais, chef du gouvernement ainsi que de la vice présidente de la République du Gabon.

Précieuse Boyo

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