Monkey Pox en RDC : Les Kinoises favorables au lancement de la campagne de vaccination contre cette maladie

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À l’issue d’une réunion régionale d’urgence qui s’est achevée le samedi 13 avril 2024 à Kinshasa, capitale de la RDC, les autorités sanitaires congolaises ont décidé d’homologuer en urgence deux vaccins qui ont déjà fait leurs preuves pour les enfants et les adultes contre le Monkey POX. 

Le premier vaccin, c’est le LC16m8, élaboré au Japon, tandis que le deuxième, le MVA-BN, est issu du laboratoire danois Bavarian Nordic.

Quelques Congolaises vivant à Kinshasa, nous ont partagé leurs avis sur ce qu’elles pensent de l’homologation de ces deux vaccins contre le MPOX en République Démocratique du Congo.

Laurette MONDZOLA,  Journaliste et étudiante en communication pour la santé à l’UNISIC, ex.IFASIC-ISTI, loue l’initiative qui a été prise par le ministère de la Santé, Hygiène et Prévention en précisant que le MPOX est bel bien présent en RDC :

« C’est une Initiative louable car la maladie monkey pox est bien réelle et plusieurs provinces du pays en sont victimes.Vaut mieux prévenir que guérir, j’invite la population congolaise à se faire vacciner sans prêter oreilles à tous ceux qui créent de la méfiance face aux vaccins. Vaccinons-nous », a -t-elle dit.

Par ailleurs, Nadège NGOMBE KABAMBA, professeure et coordonnatrice de la coordination  “UNE SANTÉ” en RDC, a pour sa part rappelé que l’aspect recherche est nécessaire pour mener à bon port cette lutte sanitaire :

« Nous avons tous les éléments qu’il faut pour orienter l’option si oui ou non, nous devons aller à la vaccination. Cependant, on ne peut pas répondre à une épidémie ou à une maladie si on n’a pas d’évidences scientifiques ! Et pour avoir les évidences scientifiques il faut passer par la recherche », a-t-elle précisé. 

Rappelons que Matshidiso MOETI du Botswana, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique et la première femme à occuper ce poste, a elle aussi, exprimé son désir d’accroître les moyens pour accélérer le dépistage et le séquençage du virus. Elle a également rappelé qu’il était crucial de renforcer l’engagement communautaire et de contrer la désinformation, en s’appuyant sur l’expérience acquise lors de la pandémie de Covid-19.

Aggée CHUGA 

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