Après le rejet de la réformulation de l’article 13 par les députés nationaux, les organisations féminines pour les droits des femmes ont promis « d’user de tous les droits légaux pour faire entendre leur voix».
Ce mercredi 18 mai, les hommes et les femmes membres de ces organisations seront en sit-in devant le parlement pour exiger notamment à la commission PAJ, la prise en compte des propositions telles que formulées autour des amendements à apporter à la loi électorale.
L’objectif est de faire entendre leur voix.
Pour Carine Kanku coordonnatrice de la Dynamique des Femmes candidates, DYNAFEC , les femmes ne vont pas reculer jusqu’à ce qu’elles puissent faire respecter l’article 14 de la constitution dans la loi électorale, pour avoir des listes paritaires cette fois-ci afin d’accroître la participation des femmes comme candidates aux prochaines élections.
Rappelons que le plaidoyer des femmes sur l’inclusion dans les élections en RDC vise à persuader le parlement que : chaque liste est établie en tenant compte de la parité homme-femme et de 30% de représentation de jeunes, de personnes vivant avec handicap et d’autres personnes vulnérables.
Et dans une circonscription électorale à un seul siège à pourvoir, les partis politiques ou les regroupements politiques présentent la candidature unique du parti politique ou du regroupement politique. Dans une circonscription électorale à plus de 2 sièges, un tiers des sièges est réservé exclusivement à la compétition des candidatures féminines.
A propos de la prise en compte de l’équité dans l’écriture de l’article 20 en prévoyant que le (la) candidat(e) a 2 suppléants, elles proposent un homme et une femme. Que si le candidat est un homme, le premier suppléant doit être une femme.
MMK