Les avortements non médicalisés ou non sécurisé constituent une menace pour la santé et le bien-être de nombreuses femmes et jeunes filles, et le nombre des cas ne cessent de se multiplier en RDC.
Le Docteur Michael Kapitene Kamuanga, Médecin interne du centre Médical Mère et Enfants de Barumbu et Médecin directeur du centre chirgical et Maternité Michagloire, a fait savoir que les avortements non médicalisés entraînent des graves conséquences pour la santé, dont certaines peuvent être mortelles :
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« Immédiatement, il peut avoir la perforation de l’utérus qui peut se traduire par des hémorragies cataplasmiques et cela peut aller jusqu’à la mort. En dehors de cela, on peut avoir des infections et aller jusqu’à la péritonite, et tardivement il y’a beaucoup plus des complications obstétricales, on peut avoir des chinechies, des beances cervicaux ismiques et même la stérilité », explique le médecin Michael Kapitene Kamwanga.
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Pour ce dernier, les conditions socio- économiques du pays justifient le taux élevé des avortements non médicalisés chez les jeunes filles :
« Beaucoup ont des niveaux d’études trop bas et d’autres aussi des situations économiques instables En cherchant comment se trouver quelque chose pour vivre, il peut arriver de servir sexuellement une personne qui s’occupe de vous, lorsque qu’elle n’a pas assez de moyens pour prendre sa charge, cela va se solder par des avortements clandestins ou criminels », a t-il raconté.
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Par ailleurs, il conseille aux jeunes filles de contacter les professionnels de santé pour des recommandations en cas de difficulté dûes aux grossesses, car on peut bien mener sa vie sexuelle étant jeune fille mais tout en sachant comment éviter les grossesses pour éviter de recourir aux avortements :
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« Actuellement il y’a ce que nous appelons planification familiale. Dès qu’on contacte un médecin il pourra vous consulter et vous donner la méthode la plus facile, adapté à votre situation pour vous éviter d’arriver aux avortements criminels et mettre sa vie en danger », a conseillé le Docteur Michael Kapitene Kamwanga.
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Notons que le code pénal de la République Démocratique du Congo interdit l’avortement, sauf en cas d’une grossesse qui porte atteinte à la vie de la mère ou du fœtus lui même. Et de ce fait, cet avortement doit être médicalisé.
Hornella Ngonga