« Les femmes et filles rurales de la RDC cultivent pour une nourriture saine et resiliante pour éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire et améliorer la nutrition», tel est le thème choisi en République Démocratique du Congo pour célébrer ce 15 Octobre, la journée Internationale des femmes rurales.
À Kinshasa, les membres du Réseau nationale des femmes rurales se sont réunis à Ndjili Cecomaf pour célébrer cette journée, en présence de la Ministre du Genre, famille et enfant et autres personnalités.
Gisèle Ndaya a d’abord rendu un vibrant hommage au Président de République Démocratique du Congo Félix Antoine Tshisekedi pour sa ferme volonté de réhabiliter la femme congolaise en général et d’une façon particulière la femme rurale. Ce thème sur le plan national met en exergue le rôle crucial que les femmes et filles jouent dans les zones rurales.
Elle a félicité toutes les femmes rurales pour le travail qu’elles ne cessent de faire pour nourrir la nation. « Je reconnais d’abord votre travail, et nous vous devons du respect, sans vous personne peut se tenir debout ici le ventre affamé », nous avons résolu le premier problème des tracteurs, et nous luttons pour le deuxième problème sur de droit d’accès au terre par les femmes et filles rurales.» a dit Gisèle Ndaya.
Isabelle Monga Umba présidente du RENAFER a d’abord remercié la ministre du genre, famille et enfants pour le progrès accomplis dans la promotion et l’égalité de sexe et l’autonomisation des femmes. Tout en réfléchissant aux défis émergent et appelant au changement des inégalités qui persistent. Elle estime que l’autonomisation des femmes et filles rurales est essentielle pour construire un avenir collectif, prospère équitable, et pacifique sur une planète saine.
Isabelle Monga a évoqué les difficultés que rencontrent ces femmes et filles rurales sur toute l’étendue de la RDC. « Les femmes et filles rurales manquent des moyens matériels pour la transformation des produits agro-pastoraux, elles sont victimes de violences au champ et à la maison, elles manquent d’accès à la terre, des semences, des outils oratoires et des tracteurs. Ajouter à cela, l’Impraticabilité des routes de desserte agricole pour évacuer les produits agricoles », a-t-elle précisé.
La présidente de RENAFER demande aux autorités de penser à la femme rurale qui vieillit avec la houe, le dos courbé. Elle a besoin de faire partie de la chaîne de valeur,c’est-à-dire de la production, à la transformation jusqu’à la commercialisation.
Isabelle Monga a terminé son mot en remerciant l’ONU femmes, la FAO, la FEC, l’IITA, le PAM, l’UNFPM, La Fondation Denise Nyakeru et Kolia Kongo pour leur soutien indéfectible depuis le début de la mise en place du RENAFER, un réseau qui englobe plusieurs associations féminin implantée dans tous les 25 provinces.
Grâce Ngoma