Le Fond National de Réparation des Victimes de Violences Sexuelles liées aux conflits et des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité, FONAREV en sigle, avec ses partenaires ont lancé le jeudi 25 avril 2024 un colloque sur la santé mentale des victimes de violences sexuelles.
À Béatrice Hôtel, à Kinshasa, ces assises ont réuni plusieurs personnes venues de différentes provinces de la République Démocratique du Congo, d’Afrique et de l’Europe notamment les professionnels et spécialistes de la santé mentale, des agents communautaires, des psychologues,des médecins ainsi que des avocats ou juges pour ensemble réfléchir sur les moyens et les stratégies concernant la prise en charge des victimes des violences sexuelles liées aux conflits.
Prenant la parole, le Directeur Général du FONAREV Lucien LUNDULA LOLATUI a mis l’accent sur l’importance de ce colloque qui tombe à point nommé, car la santé mentale des victimes est un élément crucial pour la reconstruction de ces dernières.
Pour le numéro 1 du FONAREV les violences en temps de conflit constituent des crimes abominables causant des cicatrices profondes non seulement sur le plan traumatique mais aussi sur le plan mental des victimes.
« La santé mentale est un bien-être qui permet à chaque être humain de s’accomplir, de réaliser son potentiel », a notamment dit Lucien LUTUNDULA LOLATUI.
Ce colloque s’est déroulé en 3 jours. Lors de la première journée, l’activité a eu deux parties, la première était focalisée sur l’importance d’une prise en charge de la santé mentale des victimes de violences sexuelles et la deuxième partie avait pour thème « Trauma et prise en charge psychiatrique des victimes ».
Notez que le Fond National de Réparation des Victimes de Violences Sexuelles liées aux conflits et des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité, FONAREV en sigle, travaille avec différents partenaires notamment la Suisse à travers la direction du développement et de la coopération; l’organisation Belge Internationale au Développement des Frères de la charité FRACARITA et le Programme National de la Santé Mentale.
Christelle LABU