‹‹ La réussite de la campagne Tolérance Zéro dépend de l’opérationnalisation de tous les axes d’intervention ››, dixit Marie Zaïna Nyombo

image_editor_output_image198949432-1625862414810.jpg

Partager:

La campagne Tolérance Zéro contre les Violences Sexuelles Basées sur le Genre, VSBG, lancée le 19 juin dernier par le Chef de l’État Félix Tshisekedi, vise à mettre un terme contre les Violences Sexuelles commises sur les femmes. Elle a été saluée par plusieurs actrices socio-politiques de la RDC, parmi lesquelles Marie Zaïna Nyombo, présidente du RENADEF, le Réseau National des ONG pour le Développement de la Femme.

Pour elle, cette campagne est un engagement politique fort pris par le Chef de l’État. Et, pour qu’elle produise des résultats positifs, «il faut opérationnaliser les efforts autour des objectifs assignés par le Chef de l’État››, dit-elle.

Marie Zaïna Nyombo continue en expliquant que ‹‹L’opérationnalisation demande l’affectation des ressources et les objectifs cités par le Chef de l’État se retrouvent déjà dans la stratégie nationale de lutte contre les VSBG, dont le RENADEF fait partie, en ce qui concerne notamment l’écriture, la relecture, et la vulgarisation. Donc si on arrive à opérationnaliser ces axes d’intervention ce sera la réussite ››.

La consultante indépendante en Genre, Développement et Santé, invite le Chef de l’État à associer les vraies actrices et acteurs qui sont sur le terrain de ces violences sexuelles, et non ceux qui sont à la recherche de l’argent seulement, de peur que l’on ne voit pas l’impact de l’argent déboursé :
‹‹ Il y a également un défi à ce niveau là, car il y a beaucoup d’argent qui est déboursé à pareil moment, mais souvent l’impact du travail accompli ne correspond pas . Il ne suffit pas de faire de plan, de dessiner des cartes, faire des graphiques, il faut également que les populations expérimentent les résultats de cette campagne ››, dit-elle.
La coordinatrice du RENADEF appele donc au sérieux dans les opérations de cette campagne Tolérance Zéro contre les VSBG, et salue en passant les partenaires techniques et financiers qui ont l’habitude d’appuyer le gouvernement et le RENADEF dans ce genre d’opération. Il s’agit d’ONU Femmes, du Fond Mondial, de l’UNICEF ainsi que l’ambassade du Canada.

Marie Zaïna Nyombo demande à l’État congolais via le Chef de l’État de financer également la stratégie nationale de lutte contre les VSBG qui est exécutée sous le lead du ministère du Genre et Famille : ‹‹C’est là que tous les partenaires contre les VSBG et l’État doivent s’aligner pour avoir les résultats escomptés ››, martèle-t-elle.
Madame Nyombo demande aussi au Chef de l’État de penser à subventionner les organismes de défenses de droits de femmes parce que ce sont eux qui peuvent, selon elle, bien vulgariser la campagne.
Pour terminer nous lui avons demandé ce qu’elle pense des actions du président Félix Tshisekedi depuis sa prise de pouvoir, Marie Zaïna Nyombo répond qu’il faut lui donner du temps car il y a beaucoup de défis à relever et cela ne se fera pas en une année ou deux ans.

Dave Ngonde

Mots clés :

Partager:

Articles similaires

Laisser un commentaire

Solverwp- WordPress Theme and Plugin