L’édition 2022 de la célébration de la journée internationale de la liberté de la presse a eu pour thème “Le journalisme sous l’emprise du numérique”.
En RDC, cette journée a été célébrée à l’hôtel Béatrice dans la commune de la Gombe, à Kinshasa par les professionnels des médias.
Le ministre de la communication et médias, Patrick Muyaya Katembwe, patron de ce secteur, a appelé dans son discours les professionnels des médias à plus de responsabilité dans leur manière de travailler. Il a condamné les propos injurieux des journalistes à l’endroit du Chef de l’État Félix Tshisekedi, notamment sur les réseaux sociaux.
‹‹ Je voudrai ici dénoncer avec la dernière énergie les dérapages constatées il y a quelques jours avec des attaques systématiques et des propos frisant l’injure à l’endroit du président de la République, chef de l’État. Aucune liberté ne devrait s’exercer sans respecter la liberté des autres. J’invite, de ce fait, les organisations professionnelles et toutes celles qui défendent la promotion et la liberté de presse à condamner avec moi ce comportement récidiviste et tous les autres actes qui dépassent les limites de l’exercice de la profession. C’est aussi cela notre profession », a déclaré Patrick Muyaya.
Le ministre de la communication a également appelé les professionnels des médias à se désolidariser des journalistes “moutons noirs” qui ternissent la profession des journalistes. Il a en outre annoncé que trois avant-projets de lois touchant la réforme du cadre légal dans le secteur médiatique sont transmis aux instances gouvernementale
Étaient aussi présents à cette activité les ambassadeurs de la Suisse, de la Suède, des Etats Unis d’Amérique, le représentant de l’UNPC, de MILRDC, et du CSAC. Chacun d’eux, à tour de rôle, via un discours, a encouragé le travail fait par les journalistes.
‹‹ La journée du 3 mai est une journée de réflexion sur la place que nous accordons à la liberté de presse. Si nous sommes convaincus de la liberté de presse, nous devons la protéger ››, a souligné Israël Mutala président de MILRDC.
De son côté Tito Ndombi, président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la communication, CSAC, a rappelé solennellement au gouvernement, de créer un environnement propice pour la presse congolaise.
Retenons que cette journée est un moment de réflexion pour les professionnels des médias, sur les questions relatives à la liberté de la presse et à l’étique professionnel. Elle sert aussi de commémoration pour les journalistes qui ont perdu la vie dans l’exercice de ce métier.
Notez que le classement RSF de la Liberté de la presse publié le mercredi 3 mai 2022, classe la RDC à la 149e place sur 180 nations et territoires.
Grâce Ngoma