Identification des potentielles femmes candidates à Tshopo : La Coordonnatrice de la DYNAFEC dans cette province plaide pour une prolongation de l’opération

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En mission de travail à kinshasa, La Coordonnatrice provinciale la Dynamique Nationale des Femmes Candidate,(DYNAFEC), Eugénie Wandani Dikusa, a accordé une interview le 19 février dernier au premier média des femmes en RDC sur “l’opération d’identification des potentielles femmes candidates dans la province de la Tshopo, dans les locaux de cette structure située dans la commune de la Gombe à Kinshasa.

Soucieuse de voir une participation massive des femmes aux éléctions de 2023 dans sa province, cette dernière a entamé son propos en rappelant que le bilan de cette opération dans la province de la Tshopo est positif d’autant plus qu’il y a eu un engouement des femmes :

‹‹Jusqu’à preuve du contraire il y a eu beaucoup de femmes qui se sont manifestées, chose qui nous arrange. Vu le temps nous avons enregistré seulement 80 femmes il y a d’autres qui continuent à insister pour qu’elles soient identifiées. Voilà nous sommes ici à Kinshasa pour plaider leur cause, car cette initiative de la DYNAFEC avait un temps record, nous sommes entrain de discuter avec la coordonnatrice nationale pour étudier la possibilité d’accorder une poursuite de l’enregistrement des femmes dans la Tshopo. Comprenez que la ville de Kisangani est une grande ville, avoir 80 femmes c’est rien par rapport à toutes celles qui veulent devenir candidates et sur qui la DYNAFEC peut compter ››, a dit Eugenie Wandani. 

Cette dernière a également a mis le curseur sur l’accompagnement de potentielles femmes candidates :

‹‹ Nous sommes déjà entrain de travailler sur le renforcement des capacités tant soit peu des potentielles candidates, les accompagner au niveau des partis politiques, vu que les autorités morales posent parfois trop d’embuches aux femmes et là, la DYNAFEC a rassuré ces femmes qu’elle sera là auprès d’elles en cas de problèmes pour plaider en leur faveur et décanter la situation tout au long de leur parcours. La question de l’alignement est vrai, on peut se dire candidates et si le parti ne t’aligne pas tu ne pourras pas concourir, c’est ce qui pose un peu problème aux femmes. Et donc nous allons accompagner ces femmes à être décisives ››, a-t-elle dit.

La bouche autorisé de la Dynafec Tshopo a rappelé que la femme occupe une place de choix dans sa province bien que le quota voulu n’est pas atteint :

‹‹ La voix de la femme est entendue dans la province de la Tshopo, mais pas au quota voulu, bien que nous avons une femme qui occupe une place de choix, c’est-à-dire de Gouverneure de Province, nous avons seulement quelques femmes à l’assemblée provinciale. Si je dis seulement c’est parce que le nombre et la proportion est inférieure, c’est pourquoi nous continuons notre lutte pour que cette fois ci, nous puissions changer les choses  », a-t-elle renchéri.

Par ailleurs, la coordonnatrice provinciele de la DYNAFEC Tshopo a encouragé toutes les femmes de la Tshopo et celle de la République à rester vigilantes car pour elle le combat de la femme n’est pas facile, faire partir du cercle de prise des décisions a toujours fait l’objet de combat. Eugénie Wandani appelle les femmes congolaises à ne pas se fatiguer et à continuer de lutter jusqu’à obtenir l’égalité 50/50 dans toutes les instances des prises des décisions.

Christian Mukaya

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