Elodie Ntamuzinda lors de la PRECOP27, alternative de la Société Civile, plaide que la COP27 ne soit pas une routine

IMG-20221031-WA0004

Partager:

Les Membres de différentes Organisations de la Société Civile, se sont retrouvés, du 25 au 27 Octobre 2022, à Kinshasa, pour réfléchir à la PRECOP alternative en RDC et la participation de la Coalition de la Société Civile à la COP27.

L’objectif général de ces activités étaient de mobiliser les acteurs au niveau de la région du bassin du Congo, au niveau national en RDC et des Communautés locales pour contribuer à la promotion des énergies renouvelables dans le contexte de la transition  énergétique et le changement climatique pour la défense des droits des communautés locales. Et l’agenda des acteurs de la Société Civile congolaise et régionale est préparé sur l’énergie et le climat par rapport à la vision de la RDC comme pays solution.

Parmi les panelistes, Élodie Ntamuzinda W’Igulu .Dans son intervention, à cœur ouvert, elle a montré l’importance de ces assises pour préparer le soubassement ,le message fort, afin que  la COP27 ne soit pas une Coop de routine ,une Coop de plus, ou une simple promenade ,pour la RDC : « Nous avons rappelé à nos frères et sœurs que c’est déjà 26 ans que la Conférence des Parties à la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique (COOP/CCNUCC) s’organise ,et plusieurs résolutions sont prises sans être concrétisées. Nous ne voulons pas continuer à y aller comme une routine. La COP27 ne doit pas être une COP de plus mais qu’il ait du nouveau » a-t-elle dit.

Se référant aux  travaux de Yangambi, dans la Province de la Tshopo, Élodie Ntamuzinda a peinement montré comment la situation des peuples autochtones avait interpellé tout participant. Et de se poser la question de savoir, en retour, que reçoivent les peuples qui donnent tout au monde : l’eau, l’air, l’oxygène ?: « Dans notre message  à la COP27, en Egypte, nous voulons que les peuples autochtones, les villages , les agriculteurs, les pêcheurs,…puissent quitter l’archaïque , l’époque antique ou médiévale, basculer vers la modernité. Nous voulons avoir en retour, des villages assainis, des villes et communes durables, des infrastructures modernes, des routes de dessertes agricoles …parce que nous donnons tout( la RDC donne tout) au monde entier ».

C’est pour cette raison,que  Élodie Ntamuzinda , Présidente de Dignité humaine ASBL, sensibilise, éveille les consciences des hommes et des femmes, que ce combat concerne tout le monde sans exception ; un combat général, pour léguer à la progéniture un pays durable : « Nous éveillons notre conscience, la conscience de tous. Ce n’est pas un combat du Chef de l’Etat, de la Vice Premier Ministre et Ministre de l’environnement et développement durable, ni de chefs coutumiers ,ni d’une certaine population, mais c’est un combat de nous tous, pour léguer aux générations futures, un pays durable, avec des infrastructures durables ».

Elle a ,par ailleurs, appelé tout le monde à l’unisson, à converger les énergies, à regarder dans la même direction , chacun à son niveau, les gouvernants qui doivent assainir les milieux de la gouvernance ; les populations qui doivent être responsables.

Un éveil et une prise de conscience,  qui a poussé Élodie Ntamuzinda à considérer la fin de la blague des pays pollueurs :

« Ceux qui polluent doivent comprendre qu’il n y a plus de la blague ; ceux qui donnent tout au monde( comme la RDC qui donne l’eau, l’air, l’oxygène ,…) doivent avoir des dividendes. Chacun doit assumer ses responsabilités» a-t-elle conclu.

Jean Pierre Katenda 

Partager:

Articles similaires

Laisser un commentaire

Solverwp- WordPress Theme and Plugin