C’est depuis quelques jours que Marie José Ifoko, l’unique femme à la présidentielle du 30 décembre 2018, a initié le mouvement associatif « Ekoki », entendez par là « Ça suffit ».
Cependant, cette structure semble méconnue par plusieurs personnes, notamment les femmes.
Sur ce la rédaction de pourelle.info a décidé de vous faire connaître ce mouvement.
En effet, le mouvement « Ekoki » a pour objectif de promouvoir la paix en République Démocratique du Congo, en Afrique et dans le monde, ainsi que le respect de la dignité humaine.
A cet effet, elle s’est assigné essentiellement les missions ci-après :
1. Sensibiliser la population congolaise, les dirigeants africains, les organisations
internationales concernées par les questions de la paix et des droits humains et l’opinion internationale sur :
a) la lutte contre les violences sexuelles basées sur le genre ;
b) la protection de la femme, la jeune fille victime des violences à l’Est de la RDC;
c) les cris alarmant des femmes congolaises pour la fin de la guerre à l’Est de la RDC et partout en Afrique;
d) La solidarité et la compassion nationale et mondiale envers les enfants victimes
des conflits armés en RDC et ailleurs en Afrique.
2. Réaliser des plaidoyers pour réclamer la fin des violences et le respect de la femme et de la jeune fille en Afrique, particulièrement en RDC.
3. Planifier et organiser la prise en charge des victimes des violences sexuelles.
4. Mobiliser les fonds pour la réinsertion sociale des victimes des violences sexuelles.
5. Mobiliser les différentes souches de la société dans la lutte pour la dignité humaine par l’exercice d’une solidarité nationale et mondiale et par la compassion envers les victimes de la cruauté humaine.
6. Soutenir et encourager toutes actions et initiatives pour la paix partout au monde, et celles qui oeuvrent pour la réparation des préjudices causés aux victimes des crimes de guerre et contre l’humanité, plus particulièrement à l’Est de la RDC.
Retenez que le mouvement féminin « Ekoki » rassemble plusieurs femmes congolaises de différentes obédiences politiques, des femmes de la société civile civile et des femmes entrepreures.
Marie-Josée Ifoku en est le porte-étandard. À 53 ans, cette congolaise qui a longtemps vécu au Canada, mère de huit enfants est jusqu’alors la seule femme à avoir postulé pour briguer la magistrature suprême dans l’histoire de la RDC.
Gilbert Ngonga