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Dans le cadre d’exécution du projet du mécanisme de prévention et amélioration d’une prise en charge de qualité qu’exécute l’ONG “Femmes main dans la main pour le développement intégral” en sigle FMMDI, avec les femmes du HCR, ces deux structures ont lancé une étude anthropologique de 3 provinces de la RDC, dont le Kasaï, le Kasaï central et le Kasaï oriental.
Cela a eu lieu lors d’une séance de travail au bureau de la ministre provincial du genre du Kasaï Central Rose KAPINGA KASHAMA, qui gère la coordination de lutte contre les violences sexuelles basées sur le Genre.
Nathalie KAMBALA rapporte que le ministre provincial de l’intérieur du Kasaï Central a été associé à cette réunion car cette étude se fera dans 3 provinces et dans chaque territoire de cette partie du pays. Mais aussi parce que pour y accéder, il faut l’assurance de la sécurité du ministère de l’intérieur et aussi l’accès aux chefs coutumiers pour recueillir les informations possibles, de façon à avoir une étude, une analyse qui permettra à tous les acteurs d’avoir des réponses aux questions ayant trait aux cas des violences sexuelles et celles basées sur le genre.
Cette activité vient de différentes études approfondies qui ont été menées pour comprendre les violences sexuelles et celles basées sur le genre et comment orienter les réponses de qualité pour la protection des femmes et des filles.
L’objectif générale de cette étude est d’avoir d’abord la compréhension correcte des facteurs de risques des VBG au sein des communautés, identifier également des mesures d’atténuation aux risques auxquels les femmes et fils font face dans le cas.
Nathalie KAMBALA, présidente de FMMDI a pris part à cet entretien et a partagé son point de vue en dénonçant ces violences :
‹‹ C’est avec beaucoup d’amertume que je viens dénoncer avec la dernière énergie, les abus d’exploitations sexuelles dont les élèves sont victimes, mais aussi les étudiants dans les milieux professionnels pendant la période de stage, ce de la part de leurs encadreurs. Ce sont des pratiques très honteuses dans les instituts publics et privés dans le Kasaï central et surtout dans la ville de Kananga. C’est ainsi que nous exigeons non seulement des procès exemplaires mais aussi nous décourageons ces pratiques ››, a-t-elle dit.
Précieuse Boyo
