Depuis quelques jours, la ville de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, connaît une pénurie en carburant.
La population éprouve des difficultés pour s’approvisionner en carburant dans les stations services.
Beaucoup de véhicules sont visibles devant les stations services à la recherche du carburant.
Un reporter de votre média est descendu dans quelques stations de Kinshasa où il a rencontré quelques femmes qui sont aussi victimes de ce problème d’approvisionnement en carburant .
Elles lui ont exposé les difficultés qu’elles rencontrent à cause de cette situation du fioul.
Notre première intervenante estime que l’État congolais est fautif dans tout ça, car selon elle, il peut bien établir les accords avec les sociétés fournisseurs de carburant : ‹‹La faute revient aux autorités du pays, puisque ce sont elles qui ont le monopole dans tous les faits sociaux. Les chauffeurs et taximen profitent juste pour majorer le prix de transport, car notre gouvernement ne fait pas le suivi des choses dans sa gestion ››, a déclaré Mimy MATONDO.
Pour Keyzana TELA, l’État congolais a malheureusement donné une belle occasion aux chauffeurs de taxi et taxis bus d’imposer un tarif exagéré : ‹‹ Moi je vis à kisenso, j’étudie à l’ISP-Gombe. Déjà pour arriver ici au Rond-Point Mandela j’ai dépensé 4 000 FC, imaginez mon retour ça va me coûter combien ? ››, s’est-elle plainte.
Rappelons que Didier BUDIMBU, ministre des hydrocarbures sortant, a instruit l’entreprise SEP Congo de poursuivre avec l’approvisionnement du carburant chaque nuit et les week-ends afin de faciliter le ravitaillement des stations services et éviter les désagréments.
De son côté, l’entreprise experte en logistique pétrolier en RDC, SEP Congo, a dans un communiqué publié le même lundi 6 mai 2024, exigé le paiement de ses dettes de la part de l’État congolais pour ne pas empirer la situation jusqu’à l’arrêt complet des livraisons.
Ezéchiel NGAMANIA