Désignation Présidence de la CENI : Pourquoi pas une Femme pour remplacer C.Naanga

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La proposition de loi organique sur l’organisation et le fonctionnement de la Commission électorale nationale indépendante adoptée dans les mêmes termes par les deux chambres du parlement n’attend que sa promulgation par le Chef de l’Etat.

Selon cette loi, la prochaine CENI aura au total 15 membres dont 7 membres du bureau au lieu de 6. La société civile voit son quota passé de 3 membres à 5 et le poste du deuxième vice-président a été réintégré.

Cependant, la question des animateurs de cette Institution continue à faire polémique au sein des partis politiques et desconfessions religieuses. 

La désignation de quelqu’un de compétent, intègre, remplis de probité morale et un vrai patriote pour conduire la CENI divise. Et tous, ne proposent que des hommes pour ce poste, nul ne jete son dévolu sur une femme et pourtant elles sont nombreuses, les femmes capables de conduire à bon port cette institution.

La RDC a des femmes intellectuelles, intègres, de vrais patriotes incorruptibles qui peuvent diriger cette Institution d’appui à la démocratie, et organiser les élections de 2023. 

Parmi ces femmes qui peuvent remplacer Corneille Naanga on peut  citer : Marie-madeleine Kalala, Anne-marie Makombo, Julienne Lusenge, Faida Mwangilwa ou Anny Modi pour ne citer que celles-là. 

Sachez qu’en dehors de l’équilibre en termes de représentation des composantes et entités, cette nouvelle loi de la CENI renforce les conditions de désignation aux différents postes afin de garantir le caractère indépendant de la CENI.

Elle vise à renforcer l’indépendance, la neutralité et l’impartialité de la CENI et lutter contre toutes les velléités de son instrumentalisation.

Maguy Mbuku Muzembe

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