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À l’occasion de la journée internationale dédiée aux droits des femmes, la rédaction de POURELLE.INFO s’est interrogée sur la compréhension de cette journée par les femmes congolaises. A Kinshasa, les avis de quelques femmes sur cette journée divergent.
Pour certaines femmes cette journée est celle du port obligatoire de pagnes ou de festoiement, mais pour d’autres, c’est une date où chaque femme doit essayer de réfléchir sur ses droits et son apport dans le développement sociétal, politique, culturel et autres domaines :
‹‹ Pour moi la journée du 8 mars est celle de réflexion, je ne porte pas seulement le pagne, mais je fais également une analyse approfondie sur ce que je dois apporter afin de promouvoir ma valeur ››, a déclaré Prisca MASSAMBA, étudiante en 5e année Urbanisme à l’Institut Supérieur de l’Architecture et d’Urbanisme de Kinshasa.
Pour une autre, la journée du 8 Mars est un jour où les femmes profitent de mettre en avant la valeur culturelle de la République Démocratique Du Congo au travers des pagnes :‹‹ Pour moi la journée du 8 mars représente une journée d’émancipation de la femme, c’est à dire une journée de prise de conscience de la femme. La journée où la femme s’est levée et à décidé de se donner de la valeur non seulement devant les hommes mais aussi dans la société, elle a brisé ses limites pour montrer au monde entier ses compétences mais aussi sa vraie valeur ››, a expliqué Rachel NSILULU, étudiante en économie.
Une dernière intervenante a rappelé aux femmes les droits fondamentaux pour lesquelles elles doivent lutter au quotidien pour leur liberté sociale : ‹‹ Pour moi la journée du 8 Mars est où les femmes doivent reconnaître le travail abattu par leurs prédécesseurs, tout en se mettant autour d’une table et réfléchir par rapport à leurs droits, savoir est-ce qu’il y a des avancées par rapport au combat ou non ››, a fait savoir Rebecca NTUMBA.
Rappelons que pour cette année 2024, le thème de la journée internationale des droits des femmes au niveau national est « Accroître les ressources nécessaires en faveur des femmes et des filles dans la paix pour un Congo paritaire”, au niveau international « Investir en faveur des femmes: Accélérer le rythme.
Ezéchiel NGAMANIA
