Christelle Vuanga a échangé avec les étudiants de l’université William Booth sur la place de la femme dans le Numérique.

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Invitée comme conférencière, la députée nationale Christelle VUANGA s’est exprimée le 8 Mars 2033 devant les étudiantes et étudiants de l’université William Booth dans la commune de la Gombe à l’occasion de la commémoration de la journée internationale des droits de femmes célébrée cette année sous le thème national “Éducation Numérique égalitaire pour l’autonomisation des femmes et jeunes filles en RDC”.

Christelle VUANGA a motivé les jeunes femmes à pérenniser le combat sur l’égalité de genre notamment dans ce domaine du numérique :

‹‹ C’est parce que ce n’est pas une fête mais une commémoration dédiée à la lutte initiée par des pionnières qui se sont battues pour l’égalité des droits : droit de vote, droit à un salaire équitable que nous sommes venus répondre à votre invitation ››, leur a-t-elle dit au départ.

Parlant du thème retenu pour cette année,  Christelle VUANGA a mis l’accent sur l’apprentissage des femmes et jeunes filles tout en rappelant que la République Démocratique du Congo ne devrait pas aborder la question sur la digitalisation comme les pays occidentaux mais il faudrait tenir compte de nos réalités sociales.

L’élue du district de la Funa à Kinshasa, a exposé sur les avantages et les désavantages du numérique. Pour elle, les réseaux sociaux détruisent parfois la femme quand elle n’en fait pas bon usage :

‹‹ Il ne faut donc pas se focaliser sur la distraction ou les bêtises mais plutôt se focaliser sérieusement sur les études et faire plutôt en sorte que les réseaux sociaux soient une source de revenus et non pas de distraction ou bêtises ››, a-t-elle martelé.

Les étudiantes lui ont également demandé qu’elle est la place de la femme dans le monde du numérique, pourquoi les femmes sont mises au banc du numérique ?

Christelle VUANGA a réaffirmé que la femme a une place dans le numérique et donc elle doit se l’approprier. La députée nationale a aussi fait savoir que néanmoins la priorité pour les femmes doivent être les études et non pas forcément l’accès au numérique car si on apporte un maximum d’appareils électroniques aux femmes se trouvant dans le Congo profond, elles n’y comprendront rien si elles n’ont pas fréquenté le banc de l’école, si elles ne savent ni lire ni écrire ni calculer.

Dave Ngonde

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