Les femmes congolaises sont vent débout ces dernieres semaines pour réclamer une représentativité féminine au sein des Institutions de la République conformément à l’article 14 de la constitution.
Celui-ci qui prône l’émancipation et la représentativité au sein des assembleés provinciales et nationale, au sein des gouvernements national et provinciaux, ainsi qu’au sein des entreprises de l’État.
Et selon certains observateurs de la vie nationale, ces femmes qui crient, parlent et se battent pour le respect de l’article 14 de la loi suprême, le font plus pour avoir des postes au sein des gouvernements, des parlements ( provinciaux et national ) et au sein des entreprises étatiques.
De quoi se poser la question de savoir si ce combat de parité est limité qu’au gouvernement et aux organes délibérants ? Ne doit-il pas aussi aller dans tous les domaines professionnels ? Dans tous les secteurs d’activités ?
Car quand nous consultons le dictionnaire, nous voyons que par définition la parité signifie « égalité, similitude entre les objets de même valeur, de même nature, ou égalité des valeurs« . Mais à décrypter les propos de ces combattantes de la parité et en regardant les actions menées par ces femmes membres des organisations féminines, on concluerait que celles-ci ne visent que l’égalité de traitement avec les hommes au sein du gouvernement ou autres postes de décisions. L’on ne les voit pas réclamer cette parité dans l’armée ou la police.
Il est donc logique de réajuster ce combat pour la parité dans la société congolaise afin qu’il aille dans tous les domaines professionnels et sociétals.
Ce sera « juste et paritaire » de voir les femmes réclamer des postes au sein de l’armée et de la police, notamment de lieutenant au général, de sous-lieutenant au colonel, et pourquoi pas de général.
Ce sera bien et juste de voir les femmes remplir tout un bataillon de l’armée et aller se battre à l’est du pays contre les rebelles qui violent, violentent et tuent leurs soeurs, filles et mères dans les provinces du Nord et Sud Kivu, ainsi qu’en Ituri.
Ce sera bien de voir plus de femmes au sein de la police spéciale de roulage, et accepter de se tenir debout pendant des heures sous le soleil afin de réguler la circulation routière comme le font déjà certaines femmes et des nombreux hommes dans les grandes villes de la RDC.
Il serait agréable de voir plus de femmes mécaniciennes, chauffeurs de taxi, de motos-taxi, de femmes pousse-pousseurs dans le pays,etc…
En ayant plus de femmes dans tous les domaines professionnels , la parité tant criée et réclamée sera vraiment atteinte, et ce mot « parité », qui signifie » égalité » aura tout son sens.
Dave Ngonde