«Casser les Pierres» un métier quotidien pour Fely Tempelo .

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Le travail de casseur des pierres , pour avoir de la caillasse utile dans la construction des maisons, n’est pas réservé qu’aux hommes.

Dans un quartier périphérique de la ville province de Kinshasa, dans la commune de Mont Ngafula, vers Kimwenza gare, une femme, cinquantaine d’âge révolu, mère de six enfants, épouse d’un agent de l’ordre ,dans la Police Nationale Congolaise, a aménagé un coin, devenu son chantier habituel, pour «  casser les pierres », que les preneurs viennent acheter sur place.

« C’est depuis une dizaine d’années que j’exerce ce métier. En tant que chrétienne, de l’Eglise Jésus Revient Bientôt, JRB, je dois faire ça (donc casser les pierres), pour soutenir mon mari, connaissant bien le salaire insuffisant payé aux agents de l’ordre. Je ne dois toujours pas l’attendre car parfois il revient mains vides.», nous a dit Fely Tempelo avec sourire. 

C’est ainsi qu’elle demande aux autres femmes, de ne pas croiser les bras, de travailler, pour aider leurs époux .

A la question de savoir combien coûte la quantité de caillasse contenue dans un sac de ciment ? Fely Tempelo a dit «  le prix varie entre 3500fc et 4000fc. Parfois, quand j’en ai assez, je peux vendre jusqu’à 50000fc ou plus par semaine ».

Quant aux difficultés qu’elle rencontre, Fely Tempelo a épinglé, l’approvisionnement en moellons très  loin, près de la rivière Kimwenza. « Après avoir eu ces moellons, je souffre pour avoir facilement le transport jusqu’à mon lieu de travail, mon chantier, au niveau de l’arrêt deux chemins, non loin de mon Église Jésus Revient Bientôt. En plus, c’est un travail qui m’oblige à être assise de longues heures et cela a des conséquences néfastes sur la santé. Les blessures avec le marteau et la poussière que j’aspire, sont autant de difficultés ».

La caillaisse est nécessairement recherchée dans ce nouveau quartier. Les gens de la seconde classe qui n’ont pas assez de moyens financiers pour acheter directement à la carrière, les camions de caillasse, ils se rabattent sur Fely Tempelo, très connue ,pour son sens social remarquable.

Jean Pierre Katenda.

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