Attaques des camps des déplacés de Mugunga: L’OMS et l’UNFPA alertent sur la situation humanitaire des enfants, filles et femmes

WhatsApp-Image-2024-05-11-at-13.46.59

Partager:

L’OMS et l’UNFPA condamnent « fermement » les bombardements des Camps civils des déplacés de Mugunga à l’ouest de la ville de Goma dans la province du Nord-Kivu.

Ces organisations internationales alertent sur la situation des enfants, filles et femmes à l’issue de ces actes perpétrés par l’armée rwandaise et leur supplétif de M23, vendredi 03 mai dernier.

L’Organissation Mondiale de la Santé (OMS), conjointement avec le Fonds des Nations-Unies pour la Population (UNFPA) via le communiqué dont une copie est parvenue à la rédaction de Pourelle.info, notent que des enfants, filles et femmes sont « exposées à des risques accrus de violences sexuelles et de traumatisme ».

Elles considèrent que « ces attaques horribles violent le droit international humanitaire en mettant en péril le caractère civil des camps et le devoir de protection des personnes déplacées ».

Le communiqué souligne que “ces explosions des bombes ont causé plusieurs morts, des blessés et des dégâts matériels importants. Elles ont également créé le chaos, perturbé l’assistance humanitaire et augmenté la détresse parmi les personnes déplacées ».

Pour répondre aux besoins les plus urgents des populations affectées dans le Nord-Kivu et assurer l’accès aux services essentiels, ces 2 agences assurent de travailler main dans la main.

« Nous veillons à la fourniture de services de santé comprenant la prise en charge médicale d’urgence et les interventions psychosociales », a indiqué Dr Boureima Hama Sambo, Représentant de l’OMS en RDC.

Dans ce contexte où les femmes et les filles sont particulièrement vulnérables, l’UNFPA s’engage à poursuivre ses prestations. « UNFPA poursuit la fourniture des services en santé sexuelle et reproductive, de prévention et prise en charge des violences basées sur le genre et de protection contre les abus et exploitations sexuelles », déclare Suzanne Mandong, Représentante ad intérim de UNFPA.

Les gestes de bon cœur commencent déjà à être posés grâce aux efforts conjoints de l’OMS, de UNFPA et des autres partenaires. « Les efforts conjoints de l’OMS, de l’UNFPA et des autres partenaires ont permis de délivrer des services psychosociaux et de santé mentale à plus de 312 personnes affectées, incluant des femmes enceintes, des personnes vivant avec handicap et des victimes des violences basées sur le genre », souligne le communiqué.

Notons que le bilan de ces bombardements du camp de Mugunga est passé de 14 à 35 morts et 37 blessés. Le Gouvernement a décidé d’organiser les obsèques ce dimanche 12 mai, a déclaré Modeste MUTINGA, Ministre de l’Action humanitaire qui conduit la délégation gouvernementale au lieu du drame.

Dony LUKOMBO

Partager:

Articles similaires

Laisser un commentaire

Solverwp- WordPress Theme and Plugin