Célébration de la journée mondiale de la population le 11 juillet de chaque année. «Recenser tout le monde pour laisser personne de côté », tel est le thème retenu cette année.
A cette occasion, la Directrice Exécutive du Fond des Nations Unies pour la Population (UNFPA) Nathalie KANEM a dans son message évoqué l’évolution de la situation actuelle de la population à travers le monde.
Elle salue les progrès réalisés par différents pays dans la collecte, l’analyse et l’utilisation des données démographiques.
Pour elle, ces progrès ont amélioré la qualité des soins de santé dans le monde entier et cela dans le domaine de la santé sexuelle et reproductive, en favorisant une très large mesure dans l’exercice des droits et de la liberté de choix.
Il y a également les nouvelles technologies qui permettent de mesurer de manière plus précise et plus rapide, l’expérience d’un nombre toujours plus grand de personnes que jamais auparavant.
Nathalie KANEM estime que l’année 2024 doit pousser tout le monde à s’interroger sur l’identité des personnes qui n’ont pas encore été recensées et savoir quelles sont les causes dû à ce retard et les conséquences qui en découlent dans les sociétés.
« les efforts que nous déployons à l’échelle mondiale est pour ne laisser personne de côté. Et Il s’agit également d’un moment qui nous invite à redoubler d’efforts afin que nos systèmes de données reflètent toute la diversité de la communauté mondiale et que, chaque personne soit prise en compte, ait la possibilité d’exercer ses droits fondamentaux et puisse atteindre son plein potentiel », a déclaré la directrice exécutive de l’UNFPA.
Selon l’ONU, la population mondiale à atteint près de 8,2 milliards d’habitants à la mi-2024 et va augmenter de 2 milliards dans les 60 années prochaines.
Christelle Labu