1er mai-Fête du travail : «Le journalisme en RDC est un secteur difficile pour les femmes», dixit les professionnelles de médias

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Le journalisme est un métier exigeant et noble. Plusieurs qui l’exercent le font par passion car il ne rend pas riche financièrement mais offre des opportunités de le devenir grâce à un carnet d’adresses fourni. Cependant, la femme journaliste Congolaise defois a du mal à se maintenir sans casse dans ce métier, car très peu résiste aux difficultés comme le harcèlement sexuel, la discrimination salariale, la discrimination dans l’occupation des postes de prise de décision au sein des rédactions et tant d’autres. C’est en tout cas ce que nous ont fait savoir quelques femmes journalistes de la République Démocratique du Congo que nous avons interrogées à l’occasion de la date 1er mai 2024, journée dédiée à la fête du travail.

Laetitia MVUEMBA journaliste à CongoBuzz Tv, un média audiovisuel émettant depuis Kinshasa, capitale de la RDC, nous a fait part de son expérience dans l’exercice de ce métier. Celle-ci a raconté avoir été victime de harcèlement sexuel de la part des hommes politiques auprès de qui elle cherchait à obtenir comme son travail le veut, des informations. Dans le média où elle travaillait auparavant, elle se sentait peu considérée par des confrères et même les responsables.

Laetitia MVUEMBA ajoute que sur terrain, les femmes journalistes ont parfois des difficultés d’entrer en contact avec l’information ou la source d’information et cela met en péril le travail.

De son côté, Violette NSEYA journaliste avec 11 ans d’expérience et actuellement agent au Groupe Média Héritage, a raconté avoir fait face à plusieurs contraintes sur le plan moral, psychologique, organisationnel et physique. Il s’agit notamment de la discrimination, la difficulté de concilier la vie privée et professionnelle, des “guerres d’esprits”, ou encore la persistance d’inégalités du genre. Autant de difficultés que Violette NSEYA a rencontré dans l’exercice de son métier de femme journaliste.

Malgré ces diverses difficultés et contraintes, Violette NSEYA a souligné qu’elle n’a pas lâché prise, elle s’est battue dans un milieu hostile où les hommes ont imposé leur autorité. Elle a réussi à s’imposer et a obtenu un poste de direction au sein de la Radio et Télévision Héritage.

Cette professionnelle de média invite ainsi la femme congolaise, particulièrement la femme journaliste, à ne pas baisser les bras, à exercer son métier et savoir faire face aux diverses difficultés et surtout à ne pas céder.

Christelle LABU

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